Al-Ghodhbani : ( quel sale nom ! )

1. En différé : À propos des propos de Hsen Al-Ghodhbani sur Ettas3a Tv.
2. Avant-goût de la visite de Macron.fr

L’autre jour, Hsen Al-Ghodhbani a dépassé les limites de la ‘tolérance’. Avocat des ténèbres, il s’est montré dans la plus indignement vile posture. Avec 2 sommités, tels que Youssef Seddik et Hamadi Jaballah, Je ne comprends toujours pas comment cet « imbécile » a eu le culot de placer un mot et d’oser contredire ses maîtres, comment il a osé même les dévisager avec des yeux de fauve menaçant sous ses lunettes burlesques . Rien d’étonnant, me dira t-on, ces gens-là sont ‘ressourcés’ par l’inculture. Brandir le Coran et le placer au dessus de la constitution est une atteinte aux lois de la république. Des amis, déjà, ont lancé un appel au chef du gouvernement, un appel qui lui rappelle que pour être digne de ce titre, il faut appliquer la loi contre ces têtes de monstres dont toute ressemblance à l’humain est une aberration condamnable. En effet, à trop laisser faire, le gouvernemnt lui-même devient complice. Agir, c’est appliquer la loi selon les règles de la constitution. Un dirigeant qui se respecte n’a pas le droit d’être « mou » devant les ennemis des lois de la république. Youssef Chahed est apprécié, mais encore faut-il le mériter. Avec ces énergumènes de Ghodhbani, de Machin Bechir Ben Hsen, et tous les autres, nous courrons un danger aux risques graves, prévisibles.

Il va sans dire que Al-Ghodhbani (quel sale nom !) et ses complices méritent une sanction légale, mais, hélas, notre chef de gouvernement, novice en droits de l’homme et entourés d’enfoirés, laisse faire dangereusement. C’est ce qui fait que ce genre d’ interventions scandaleuses soit banalisé. Pour être digne de gouverner, il faut être un Léviathan : agir contre le désordre et punir fermement ceux qui en sont responsables. Merci à Ali Gannoun et Ezzeddine Zayanii d’être vigilants, de crier contre la mollesse des régnants. Ce commentaire est inspiré de leurs textes.

Au fait, nous sommes tous à condamner. Mea culpa d’abréagir virtuellement sans oser de risquer publiquement. Mais pour que l’oreille de ceux qui règnent soit forcée d’entendre, il faut être massivement présents dans les centre-villes. Manifester est-il devenu un rêve, une utopie, un ‘non-lieu’ de l’imaginaire ? Triste Tunisie.

Entre-temps, Macron nous rend visite aujourd’hui. Il parait que Tunis est « miraculeusement » devenue propre. Les médias feront la fête pendant au moins une semaine. Des imbéciles seront invités à donner leurs avis creux qui pètent. J’anticipe le désordre, le manque de courtoisie, la salive de l’idiotie, le j’m’en foutisme dans la rue. Al-Jabha criera au scandale. Ennhadha nous a déjà habitués à son discours ‘civilisé’ du corbeau qui voudrait paraître ‘colombe’. J’ai mal aux tripes, mal à ma ‘tunisienneté’, et j’ai honte de l’admettre. Je maudis mes ancêtres.

Abdennebi Ben Beya