Les quatre péchés capitaux de Zied Krichène

J’aime beaucoup Zied Krichène. Il est cultivé, perspicace et expose ses idées d’une manière didactique. Je n’hésite pas à le qualifier d’« éveilleur de consciences ». Cependant, il devrait arrêter les quatre choses suivantes :

– La fausse modestie qui dénote souvent un égo surdimensionné. Il devrait arrêter de répéter à tout bout de champ : « je ne comprends rien à la politique » ; « mes capacités intellectuelles sont très limitées » … ça devient du foutage de gueule à la longue.

– Les concepts philosophiques auxquels il recourt de manière un peu trop abusive pour commenter une actualité tunisienne aux ras des pâquerettes. C’est souvent inapproprié et malvenu.

– Le recours systématique, et de façon quasi-pavlovienne, à l’expression « qima iqoulou legouerra » (comme disent les gwers) avant de prononcer le moindre mot en langue française, comme s’il s’apprêtait à proférer un blasphème en direct à la radio ou se mettre à l’abri de tout soupçon de collaboration avec le « colon ennemi ».

– Et l’humour sfaxien du type « Nietzsche Allah yarahmou », « el maghfouri lahou Descartes » et « Kant yodhkrou bel khir ». C’est lourd.

Pierrot LeFou