Au royaume des aveugles, Borhen est roi.

Notre ami Karim Baklouti Barketallah vient de rendre hommage à la lie de l’humanité, à un monstre de crapulerie, à Borhen Bessaïes. Il estime que c’est un homme cultivé qui tire le niveau vers le haut. Décidément, on a les politicards qu’on mérite !

Après avoir joué à Philippe Henriot du temps de Ben Ali, Borhen Bessaïes a proposé ses services à des politicards venus de nulle part et qui se voyaient déjà à la tête de l’Etat tunisien.

Ça ne le dérange pas de faire de la propagande pour des organisations fourre-tout et qui ne ressemblent pas à rien, des organisations quasi-criminelles, créées de bric et de broc et dirigées tantôt par un fils à papa antipathique qui a une tête de demeuré lymphatique, tantôt par un Libyen fessu des joues, à la fortune douteuse et sans vergogne. En effet, il suffit de payer.

El Borr’ est un type qui mange à tous les râteliers et qui est passé maître en fayotage, un coquet partouzard en trois pièces, une girouette idéologique qui a érigé la crapulerie et la prostitution politico-intellectuelle en valeurs fondamentales.

Pour ce qui est de son niveau culturel, c’est un unilingue qui se contente de puiser dans son bagage d’étudiant de gauche, ses références sont toujours les mêmes, en l’occurrence la guerre froide, Saddam, Marx, Engels, Lénine et Gramsci + quelques broderies arabo-muzz’.

La matin, entouré de débiles mentaux et d’authentiques tarés, il se donne un petit air précieux dans une émission qui passe chaque matin sur les ondes de Radio Ifm et qui est un condensé d’hypocrisie, de nullité et de médiocrité crasse, un concentré d’inculture fulgurante et de conformisme identitaire qu’il faudrait tatouer au fer rouge sur le front de chaque participant.

Le soir, il joue à François Busnel sur la chaîne Ettasia en faisant semblant de s’intéresser aux livres. Mais comme dit le vieux proverbe : « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. »

Pierrot LeFou