Urgence : il faut se mobiliser pour le préserver.

Hésitant, ânonnant, sans solutions, sans issues, terriblement isolé, prisonnier de ses obsessions. A faire du surplace. Harcelé, angoissé de ne pas pouvoir s’en sortir. 50 jours de solitude à tournoyer en rond. Sans vision, sans stratégie, sans lisser les angles sans bagage linguistique pour voir plus clair . Sans gouvernement. Raide, trop raide jusqu’à la souffrance.

Non, va falloir s’y résoudre. Il n’y arrivera jamais. Faut faire avec ce qu’il est et l’aider. Une Urgence. Si on ne veut pas tout perdre. Faut se mobiliser pour le préserver. Contre ces loups qui savent maintenant que c’est une bête traquée, sortent de leurs tanières, hurlent à sa mort, sonnent la charge.

Il y va de l’avenir de ce pays . Car, s’ils reviennent, personne ne les délogera plus.

Seule l’UGTT et le Parti de Abir Moussi ont cette possibilité de le préserver malgré lui et de faire barrière contre cette meute qui aboie, crocs et griffes dehors pour lui sauter au coup.

Toute critique à son encontre est un pas de plus concédé à tous ces talibans pour faciliter leur assaut. Dans l’attente, faut espérer qu’il y ait quelqu’un de raisonnable à côté pour le rassurer, l’assister et l’obliger à prendre la bonne décision et la seule qui puisse éloigner ces charognards : Annoncer la date d’élections législatives anticipées et changer au préalable le seul code électoral pour en éliminer tous les candidats dont le bulletin n°3 n’est pas très net et tous les partis qui ne récolteraient pas au moins 10 % des voix.

Fadhi Ch’ghol