Sousse : le mur laid de la honte

Un mur et une porte

Un mur qui s’élève pour vous fermer la voie publique. Dans la rue , en pleine ville, en plein air, en pleine nature . Un portail comme la porte d’une prison , gardé avec des videurs des molosses et une société de surveillance pour vous interdire ce qu’il y a derrière : La rue, le plein air, le large , la nature , la mer , le reste de la ville.
Mur hideux , humiliant , qui vous fait sentir mi citoyen, bidoun, enchainé des mains et des pieds à subir tous les jours, le crachat sur la figure de ceux qui l’ont construit sur le trottoir, la voie publique, en pleine rue, en pleine ville pour vous priver du large, du littoral, du plein air de la pleine mer, des trois quarts de votre ville qui ne vous appartient plus .
Tout ça sous les yeux d’un Etat et d’autorités locales dans ce bled qui se laissent malmener par quelques gamins du kamour qui lui ravissent ses puits de pétrole et quelques privés de Sousse un peu plus friqués qui lui ravissent ses plages et son littoral.

Fadhi Ch’ghol