Seif Eddine Makhlouf : Ibnou Charmouta

Parler du Raton Seif alias Mar5ouf, en ces temps de pandémie, de crise et de peine , a quelque chose d’indécent et d’obscène à la fois ; mais le scandale dont il est le héros depuis 24 heures est d’une crasse telle qu’elle ne peut passer inaperçue . Une petite « tanbira « s’impose donc naturellement.

En fait lorsqu’on a, ici même, affublé la formation politique que préside la vomissure Mar5ouf du qualificatif aussi peu flatteur ( I’itilaf el Behama, traduire l’alliance de l’idiotie ) , ce n’était pas du tout gratuit . Nous sentions qu’ils n’étaient que des hordes de crétins avec un QI si bas qu’ils pousseraient un scorpion au suicide.

De quoi s’agit-il encore ? La fripouille répondant au nom de Rached Khiari plus connu chez les Tunisiens par le nom de ( 5ar5ari ) – littéralement le merdeux – s’amusait depuis un temps à publier ce qu’il appelait des « fuites – Tasribatt « qui sont des enregistrements sonores par lesquels il cherchait à salir ses adversaires et ceux de la métastase Islamo-Fasciste notamment l’actuel Président de la République . L’origine de ces manipulations audio vient d’être découverte, c’est un Palestinien avec un fort accent oriental et un langage ordurier comme seuls peuvent avoir les clochards endurcis.

Visage imberbe qui ne paie pas de mine, casquette vissée sur le crane et un T-Shirt de videur de nuit, Sami Massarwa – Le Palestinien en question – vient de cracher le morceau. Il a publié une vidéo de 21 minutes qui circule encore sur le net dans laquelle il nous plonge avec force détails dans l’univers intriguant et visqueux des mensonges, des coups sous la ceinture et des calomnies.

Preuves à l’appui, le Palestinien assure que c’est lui qui a vendu la mèche à ( 5ar5ari ) – celle des mandats Western Union qui auraient servi au financement de la campagne du Président – et lorsqu’il s’est trouvé piégé et menacé de poursuites graves , l’abruti ( 5ar5ari ) aurait supplié le Palestinien de lui fournir davantage de secrets pour se défendre et mieux enfoncer Kaïs Saïed .

Sami Massarwa aurait alors refusé d’en révéler plus et se serait contenté de suggérer à Khiari de se barricader derrière son immunité parlementaire, et les lascars de ( I’itilaf el Behama) de se sentir largués , semés par un as de la manipulation .L’un d’eux, un certain Bouazizi , croyant se venger révèle l’identité de leur balance et l’accuse d’être un traitre à la solde d’Israël et qu’il chercherait à tuer leur Chef , l’intrépide guerrier qui pète le feu et les flammes , Seifeddine alias Mar5ouf .

Piqué à vif, et sans doute déjà suspecté par ses concitoyens, Massarwa voit rouge et déballe tout. Il dit que Mar5ouf « veut lui grimper sur les épaules , et qu’il est – Ibnou Charmouta- ( textuellement Fils de Pute ) , que celui-ci ne vaut pas une « Bassla » ( un oignon ) et qu’il ne mérite même pas qu’on lui tire une balle dans la tête « . Massarwa assure au passage que Ghannouchi ,  gourou de la secte nahdha  ,était aussi dans le coup, celui de salir le Chef de l’état ; qu’un certain Tarek de la chaîne qatarie Al Jazeera aurait coordonné le sale boulot afin de fomenter des calomnies et des inepties. Il promet enfin d’en dire davantage à propos de Ghannouchi dans les prochains jours.

Un imbroglio donc sur fond de traitrises et de de félonies. Un horrible labyrinthe souterrain où l’honneur des braves est bafoué par des chiens. Ces dédales de calomnies ont un sens unique, ils ne mènent que vers le mal absolu, celui de la guerre de tous contre tous.

Ben Ahmed Sobhi