Rappelez vous, c’était le 24 Novembre 2015. 7 ans déjà

23 heures :Tunis essaie de s’endormir dans un froid glacial, sous un crachin triste qui se déverse sur la chaussée de ses rues désespérément désertes de ses passants, ses festivaliers des JCC, ses fêtards ses chats et même ses chiens errants . 13 jeunes de la garde présidentielle qui sifflotaient souriants et insouciants dans leur bus venaient d’être la cible d’un attentat terroriste puis emmenés dans les morgues ensanglantés, déchiquetés. Leurs femmes épuisées les veillaient ce soir là en pleurs sur les bancs sordides des couloirs sombres des services de médecine légale. L’islam en colère a frappé. Ghannouchi, au sommet de son tawafok avec Beji, avait encore sévi et trahi.

Aujourd’hui, 7 ans plus tard, cet islam ravageur , ce tueur assoiffé de sang , ce vampire revendique toujours, assis sur les cadavres des 13 gardes, de revenir sur la scène politique avec toute l’indécence du monde. Sans hechma. Sans un gramme de regret. Ghannouchi est toujours là. Il nargue toujours un peuple résigné et oublieux, inculte, encouragé par un k.s. beaucoup plus préoccupé à le dénoncer en envolées lyriques stériles qu’à le traduire en justice pour les crimes horribles d’égorgement qu’il a commis envers notre pays .

L’agitateur