Ce Mohsen Marzouk est un fieffé menteur. Les nidaïstes qui ont activement participé aux élections législatives et présidentielles de 2014, ceux qui se trouvaient dans les sphères de la direction centrale de Nidaa Tounès, notamment les collaborateurs célères de Slim Azzabi, m’ont tous affirmé que ce baratineur était un ardent défenseur du rapprochement nidaïsto-nahdhaoui.
Aujourd’hui, Mohsen Marzouk nie tout en bloc, dénigre les khouenjiya – une terminologie imposée par Abir Moussi et qui, quelque temps auparavant, n’avait pas vraiment sa place dans son lexique, se veut le chantre du modernisme et à l’avant-garde du combat anti-nahdha. Quelle foutaise !
Le choix qu’il a fait en 2019 dénote l’égocentrisme de ce monsieur. En effet, il savait mieux que quiconque qu’il n’avait aucune chance de remporter les élections présidentielles, mais il s’est quand même présenté aux élections au détriment des candidats plus sérieux (Zebidi et cie). Il n’a retiré sa candidature qu’au dernier moment ; des gens avaient déjà commencé à voter pour lui à l’étranger. Il ne s’est désisté qu’après s’être assuré qu’il était sur le point de faire un score ridicule, voire humiliant.
En outre, Mohsen Marzouk s’est constitué, ces dernières années, une fortune non négligeable. Or de l’incertitude règne à propos de l’origine de sa fortune. Personne ne sait vraiment ce qu’il fait dans la vie ! Il est à la tête d’un parti politique, se déplace en grosses cylindrées et habite dans de belles villas à El Menzah IX. J’ai même appris, il y a de cela quelques semaines, qu’il avait acquis un gros terrain à vocation agricole du côté de Fahs.
Pour toutes ces raisons, je n’aime pas ce Rastignac un peu trop bal3out et bonimenteur.
Pierrot LeFou