Le Gourou est détesté par l’immense majorité des Tunisiennes et des Tunisiens depuis longtemps. Il est publiquement dénoncé et combattu par les patriotes et les forces vives du pays, plus nettement par Abir Moussi et le PDL. Et même qu’il n’est plus en odeur de sainteté parmi les siens, dont certains se rebiffent déjà. Il est en sursis, voire en état de survie. Ghannouchi ne séduit personne car il n’a rien donné ni apporté au pays, hormis la régression économique et sociale, la division parmi le peuple tunisien et l’affaiblissement de l’Etat national.
Ne l’accablons pas davantage, il est encore à la tête de l’ARP (jusqu’à l’arrivée du 109 ème ange sous la coupole du Bardo), où il s’est révélé le plus piètre des politiciens des temps modernes, incompétent et facteur de désordre et de gabegie, au point de finir en fossoyeur en chef du parlement actuel. Il ne contrôle plus rien, ou que des …
Certes, le chef de la tendance islamiste en Tunisie trône encore au perchoir, où il continue d’user du pouvoir de nuisance, pour rester au pouvoir… pour lui-même et pour ses commanditaires islamistes turco-qataris. Quitte à ne négliger aucune basse manoeuvre pour peser sur le vote au parlement, un vote faussé à coup d’intimidations et/ou d’achats de conscience de députés fragilisés ou facilement corruptibles.
Non, Ghannouchi ne contrôle pas tout. S’imposer à tous n’est point tout contrôler. Ou alors, la Tunisie serait déjà en état de dictature avancée. Ce que je ne crois pas.
Tout ce qu’il entreprend depuis quelques mois est à durée limitée. Ce ne sont que des faits sans lendemain, des victoires à la Pyrrhus.
Sachant que le temps politique est toujours plus lent et plus long que celui de l’horloger, rassurez-vous, l’ère Ghannouchi est finie. Ainsi que celle de l’Islam politique en Tunisie.
Abdellatif Ghorbal