France : Au nom d’Allah , un enseignant a été décapité en région parisienne !!

Un enseignant français qui avait récemment montré des caricatures de Mahomet à ses élèves a été décapité vendredi près de Paris, et son assaillant a été tué par la police, trois semaines après une attaque au hachoir perpétrée par un jeune Pakistanais près des anciens locaux du journal satirique Charlie Hebdo.

Un homme a été décapité en région parisienne et un suspect a été blessé par balle par la police, selon une source citée par l’AFP ce vendredi 16 octobre. L’AFP, citant une «source proche de l’enquête», rapporte ce vendredi 16 octobre qu’un homme a été décapité à Conflans-Sainte-Honorine, dans le département des Yvelines, en région parisienne. Selon la même source, son agresseur présumé a été blessé gravement par balle par la police dans la ville voisine d’Eragny-sur-Oise (Val-d’Oise). Les faits se sont déroulés vers 17h, près d’un établissement scolaire, a précisé une source source policière auprès de l’agence.

Le parquet antiterroriste annonce être saisi, selon l’AFP également. Selon LCI, l’homme, qui aurait été abattu par la police à Eragny-sur-Oise, brandissait un couteau. L’homme décapité serait quant à lui un enseignant. Selon cette source ainsi que la chaîne BFM TV, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, actuellement en déplacement au Maroc, rentre en urgence à Paris.

Dans un message publié sur Twitter, la police national du Val d’Oise recommande d’éviter le secteur au niveau du boulevard de la commune de Paris et l’angle du boulevard Salengro à Eragny.

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Ce que l’on sait

Les policiers de la Bac Conflans Saint-Honorine ont été appelés pour un individu suspect rôdant autour d’un établissement scolaire.

Sur place, les policiers ont découvert la victime et à 200 mètres plus loin, à Eragny, ils ont tenté d’interpeller un homme armé d’une arme blanche qui les menaçait et ont fait feu sur lui, le blessant grièvement. Un périmètre de sécurité a été installé et le service de déminage appelé, en raison d’une suspicion de gilet explosif.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, en déplacement au Maroc, a décidé de rentrer immédiatement à Paris. Depuis Rabat, il s’est entretenu avec le Premier ministre Jean Castex et le président Emmanuel Macron, a-t-on précisé dans son entourage.

Caricatures de Mahomet

Cette attaque est survenue trois semaines jour pour jour après l’attentat au hachoir perpétré par un jeune Pakistanais de 25 ans devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, qui a fait deux blessés graves.

L’auteur de cet attentat islamiste a déclaré aux enquêteurs avoir agi en réaction à la republication par Charlie Hebdo début septembre des caricatures de Mahomet, qui avaient fait de l’hebdomadaire satirique une cible des jihadistes.

Charlie Hebdo a de nouveau publié ces caricatures le 1er septembre à l’ouverture du procès des attentats de Paris en janvier 2015, qui se tient jusqu’au 10 novembre. Au total 12 personnes, dont des journalistes et caricaturistes de l’hebdomadaire, avaient été tuées le 7 janvier 2015 dans l’attaque du journal.

En réaction à la republication de ces dessins, des milliers de manifestants avaient protesté dans plusieurs villes du Pakistan contre Charlie Hebdo et la France.

L’organisation Al Qaïda avait également menacé d’attaquer de nouveau la rédaction de l’hebdomadaire satirique.

«C’est la republication des caricatures plutôt que le procès qui a joué dans l’aggravation des menaces», expliquait récemment à l’AFP une source sécuritaire. «La volonté de frapper l’Occident est intacte», mais «entre ceux qui sont décédés, ceux qui sont incarcérés», la capacité d’action des groupes terroristes est «très réduite», avait-elle ajouté.

L’ensemble de la classe politique française a dénoncé cet attentat et rendu hommage à l’enseignant.

Le président de la région Hauts-de-France (nord) Xavier Bertrand a souligné que la «barbarie islamiste s’en est pris à un des symboles de notre République: l’école». «Qu’ils sachent que nous ne plierons pas : ils ne nous interdiront jamais de lire, écrire, dessiner, penser, enseigner», a-t-il ajouté.

Depuis la vague d’attentats jihadistes sans précédent amorcée en 2015 en France et qui a fait 258 morts, plusieurs ont été perpétrés à l’arme blanche, notamment à la préfecture de police de Paris en octobre 2019 ou à Romans-

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