Abir Moussi vient de faire dégager la ministre de l’enseignement Supérieur de l’assemblée et d’arrêter la séance. Qu’on le veuille ou pas, Abir Moussi est la seule à vouloir balayer ce système à la con, à vouloir cesser cette comédie, à utiliser les armes qu’il faut pour chaque assaut. Des mégaphones pour les députés vendus qui veulent faire semblant de travailler. Des séminaires et des discours comme hier, et toujours avec un argumentaire en béton pour le commun des démocrates soucieux de l’après en promettant que même si elle a une majorité confortable de plus de 109 ou de 120 dans cette putain d’assemblée, elle ne confiera pas la destinée de ce peuple à ses adeptes mais à tous les tunisiens compétents même s’ils sont ses pires détracteurs. ( à part les nahdhawis).
Pour elle, le pays n’est pas une ghanima qu’on s’autorise de désosser parce qu’on a gagné les élections.
On a beau lui chercher des poux dans la tête, on ne peut que s’aligner sur ces idées et sur sa manière de faire. Un parcours sans faute et un combat sans merci pour déstructurer le gourou, le fissurer, l’isoler et l’abattre.
Et elle y réussit diablement bien. Après, on pourra toujours dire sur c’est un dictateur en puissance, qu’elle mènera le pays vers la reconduction du système de Ben Ali, qu’elle ne reconnait pas la révolution. Mais cela reste un discours usé, qui quand il sort de la bouche d’un bhiri , d’un markhouf ou d’une Abbou ne fera que la renforcer encore parce que chacun a compris que c’est des procès d’intention qu’on lui fait avant terme. Parce que aussi, 10 ans de khouanjsme vous font perdre le sens de la révolution et le brin de gauchisme en vous.
L’agitateur