Tunisie/GAFI : « Seule la victoire est brillante…l’échec est Mat ! »

Hier, c’était le chef du gouvernement, aujourd’hui, c’est le président de la CTAF qui, tour à tour, organisent des « choses » pour célébrer, telle une épopée, la sortie de la Tunisie de la liste du GAFI.

En filigrane, chacun bien entendu, tente à sa manière pourtant visiblement insidieuse, de se réclamer cette grande prouesse qui aurait pu inspirer un vingt- cinquième chant à l’Iliade et l’Odyssée d’Homère (!) , au moment où seul le gouverneur Ayari, quoiqu’il l’avait amplement mérité, ait été puni, pour une erreur d’appréciation-pour être tendre- ou une faute -pour être précis- commise par son élève-successeur ou son successeur- élève (c’est selon mon humeur à moi) avec la complicité de beaucoup d’autres parties, y compris la BCT elle-même.

Dans un récent statut, j’avais pourtant émis le vœu de se garder autant que faire ce pouvait, de trop broder autour de l’évènement car la dialectique veut hélas que si le pays était sorti de la liste du GAFI, c’est qu’un jour, il… y était et qu’en redevenant bon, c’est qu’un jour, mauvais, voire très mauvais, aussi… il était.

Samir Brahimi