Ne nous bousculez pas docteur Alouini

Je viens de lire une information selon laquelle le docteur Souhail Alouini est fort remonté contre les allégations quant à l’absence du vaccin contre le ou la Covid-19 et nous somme de nous la boucler , n’étant pas spécialistes des  » questions médicales  » ! J’éprouve la plus grande estime à l’encontre de notre personnel soignant , mais employer un tel langage n’est pas digne d’une telle « sommité » , d’autant que , récemment , le président du peuple qui veut voulait s’assurer de l’efficacité du vaccin avant de passer commande.
Passons sans se la boucler . .. Supposons que les doses sont déjà là grâce à la charité du FMI. A-t-on pensé à l’organisation , aux centres de vaccination , à la stratégie de vaccination , à la logistique , à l’acheminement du vaccin qui est difficile à transporter et à conserver , aux personnes prioritaires , âgées ou malades , aux professionnels de la santé ?
Il ne faut pas nous bousculer M. le Docteur ! Nous n’avons que notre fierté et notre détermination comme bouclier contre tous les virus qui nous envahissent depuis une dizaine d’années. M. le docteur , chirurgien pédiatre et politicien — excusez du peu — , vous rajoutez que « la vaccination est le masque facial. Veuillez porter vos masques , surtout dans les lieux fermés ! »
Bonne recommandation ! J’ajouterais que le port du masque ne suffit pas , il faut se laver les mains avec du savon ou une solution hydroalcoolique , respecter la distanciation physique , éviter de nous toucher les yeux , le nez et la bouche avec le pli du coude ou avec un mouchoir et rester chez nous si nous ne nous sentons pas bien , consulter un professionnel de santé qui pourra nous orienter rapidement vers l’établissement de santé adéquat. Enfin , M.le chirurgien , j’insiste encore et toujours sur ce point : le seul port de masque ne protège pas contre ce maudit virus et il y a des débiles qui s’en foutent ! Il faut juste être respectueux de soi-même pour se protéger et , ce faisant , protéger l’autre !
Ne nous bousculez pas. Nous débordons de tout jusqu’à former des flaques appelées à s’assembler et à se rebeller. Ça tombe bien. Nous sommes en janvier !

Mounira Aouadi