C’est à peine croyable! Quand on sait que le coût moyen moyen d’une heure de vol d’avion A320 dépasse le 20000euros , quand on sait que le vol dans un tél gros porteur est de 15h aller et er 15 h retour entre Tunis-Pekin, dans un avion neuf, vide et exclusivement réservé au Chef du gouvernment et son équipe, le compte est facile à faire.
Les frais de l’avion spécial affrété par le gouvernement coûtera aux contribuables au minimum 600 000 euros rien que pour l’avion et les frais (carburants, amortissements, assurances, équipages, etc.). C’est presque deux millions de dinars dépensés sans raison, pour un voyage de 3 jours.
Le Chef du gouvernment et ses accompagnateurs (7 à 10) auraient pu prendre un vol commercial, avec première classe premium, cela ne dépassera pas les 3 000 euros par personne par aller. Au total, 42 000 euros, aller-retour. C’est un rapport de 1 à 15.
Par avion commercial, on aurait économisé, plus de 560 000 euros, de quoi construire 2 écoles de 3 classes chacune, en plus des équipements et infrastructures liées. De quoi scolariser une centaine d’élèves et payer le salaire de leur instituteurs pour un an. créer au moins une dizaine d’emplois.
Quand ils vont en Chine, ou en Europe, les chefs du gouvernment au Québec, en Ontario…voyagent dans les avions de ligne, et pas dans avions affrétés specialement. La raison est simple: les contribuables sont à l’affût et n’aiment pas le gaspillage de leurs taxes et impôts.
Question de principe et de respect du bon sens. Le Québec a un PIB annuel 12 fois plus important que le PIB de la Tunisie, un budget public annuel 20 fois plus élevé que celui de la Tunisie.
C’est dire le non sens et l’ampleur du gaspillage au sein de gouvernement tunisien, un gaspillage qui est financé par la dette, par une sur taxation et une malgouvernance endémique répandue et viscéralement incrustée dans les pratiques gouvernementales.
Quand est-ce que vs respecter les contribuables et prendre soins de leurs taxes et impôts chèrement payés?
C’est cela l’indiscipline budgétaire de l’Etat, c’est cela la malgouvernance et l’incompétence au sens large.
Source : Economics for Tunisia, E4T