Une farce de mauvais goût , une de plus

Le moment est mal choisi pour nous, citoyens, de nous laisser distraire par cette rumeur qui court depuis quelques heures et qu’au-delà de l’émotion tout désigne comme une tentative d’empoisonnement de nos esprits déjà insupportablement ballotés d’une déception à une autre. Je veux dire ici que je n’y crois pas. A ses ennemis politiques, réels ou supposés, aucune crainte, ne peut venir d’un président totalement absent du monde réel, ouvertement, parfois vertement défié, toujours sans suites, pour que l’idée d’attenter à sa vie ne relève d’une imagination totalement débridée, qui, au surplus, n’est pas sans rappeler la sienne tant furent endémiques les complots dont elle nous a abreuvés. Ils font ce qu’ils veulent et il n’y peut rien. Trop commode pour chercher ailleurs.

Abdessalem Larif