Quand l’invité n’est pas d’Ennahda, il est le Khra Najib Dziri

A quoi jouent les médias tunisiens ? Depuis le 25 juillet dernier, les dirigeants d’Ennahda sont de toutes les émissions politiques et vont de studio en studio pour verser des larmes de crocodiles et murmurer du bout des lèvres un faux , afin d’assurer leur survie politique.

Ecrasé sous le poids des accusations qui l’assaillent de toutes parts, les portes de l’enfer auraient pu s’ouvrir devant Ennahda si les médias avaient décidé d’enfoncer le clou. Au lieu de cela, nos journaleux préfèrent donner la parole à Bhiri, Dilou, Hammami, Baroumi, Ben Sedrine et consort, lesquels en profitent pour justifier l’injustifiable, emberlificoter le public et l’influencer à coups d’arguments fallacieux et mensongers ; comme si on voulait faire perdre à cette organisation islamo-terroriste la mauvaise réputation qu’elle s’était acquise.

Quand l’invité n’est pas d’Ennahda, il est issu de la gauchiasse putassière. Le type qui a, tout à l’heure, été interviewé par Elyès Gharbi dans Midi Show en est la parfaite incarnation. En effet, Najib Dziri est une véritable girouette politique, un mercenaire qui s’offre au plus offrant, une raclure qui ne possède pas une once de dignité.

Au lieu d’inviter des gens dignes d’intérêt et qui peuvent apporter un certain renouveau, on préfère palabrer avec Najib Dziri, un ancien syndicaliste radical (نقابي راديكالي), un ancien naqroud  (نقرود) qui était un agent double à l’université et qui a passé sa vie à louer ses services de mercenaire à celui qui paie le plus.

Najib Dziri, avant de rejoindre les rangs des partisans de Kaïs Saïed, était le larbin des Nabil Karoui, Hafedh Caïd Essebsi et cie. Ces derniers, surfant sur la vague des , l’ont même engagé pour organiser un mouvement politique contre Youssef Chahed : les Gilets Rouges .

Aujourd’hui, plus personne ne se souvient de ce mouvement mort-né entrepris par ces guignols. Najib Dziri, quant à lui, grand bouffeur à tous les râteliers devant l’Éternel, poursuit sereinement sa carrière de mercenaire avec la complicité des couilles molles grassouillettes, porteuses de lunettes, à moitié chauves et qui font office d’animatrices radio.

Les médias tunisiens me rappellent les femmes battues et les prostituées bien dressées qui, après l’arrestation de leur violent compagnon par la police, entrent au commissariat le visage hagard et toutes en pleurs pour crier à leur bourreau tout leur amour et leur fidélité. Manifestement, depuis le 25 juillet 2021, les médias tunisiens recourent aux moyens les plus sûrs pour frapper de discrédit leurs propres émissions politiques. Ont-ils pris goût aux menaces et aux humiliations ? Peut-être est-ce une question de privilèges et d’argent ?

Pierrot LeFou