On peut ne pas aimer Abir Moussi , mais …

On peut ne pas aimer Abir Moussi et c’est légitime! Mais on ne peut pas lui reprocher de semer la zizanie dans le système et de vouloir nous faire retomber dans la dictature. Ce serait se mentir et lui faire un procès d’intention. Car jusqu’ici :

1- Elle fait tout dans la légalité du système inventé par ceux là même qui la violentent au point de les obliger à renier toutes les lois faites sur mesure pour eux.
2- Elle se défend bien avec un argumentaire juridique solide contre tous ces islamistes que tous exècrent mais que nul n’ose affronter. Elle répond coup pour coup et veille sur toute avancée d’un pouce des frérots qu’elle stoppe net et dérange au plus haut de leur hiérarchie, de Monplaisir jusqu’à Istanbul
3- Elle n’a pas que ça comme programme. C’est la seule qui a des propositions concrètes à tous les dysfonctionnements politiques, économiques et socio culturels
3 – Elle a compris que nul système politique, ni dictatorial ni démocratique, ne peut survivre face aux dérives totalitaires des islamo-fascistes.

Tout combat commence par ça ; Eliminer les islamistes et qu’on se le dise, on ne peut pas être comparés aux autres révolutions , ni portugaises, ni tchèque, ni chilienne , ni ammar Bezzouar. Tous ces pays n’ont pas été confrontées à cette tare de l’islam politique insoluble dans une démocratie . A.M.travaille pour l’essentiel du combat actuel : donner le coup de bistouri pour évacuer l’abcès. Elle le fait légalement , démocratiquement, pacifiquement même si les staphylocoques loin d’être dorés qui remplissent l’abcès et enflamment tout le corps, veulent l’amener sur ce terrain. Jusqu’ici elle est dans la démarche de Feu Chokri Belaid . Pour le reste, tous les reproches à son encontre relèvent d’une pure masturbation de l’esprit digne des prévisions de Madame Soleil.

Fadhi Ch’ghol