Un médecin psychiatre vient de mourir en prison une semaine après une décision de justice de sa détention préventive en attendant d’instruire son dossier. Le comble de l’injustice. Il dormait à même le sol. Il est mort pour insuffisance respiratoire. Bel9ahra, belghbina, pour le peu de respect des personnes et de leur dignité, pour cette folie meurtrière de jeter en prison pour n’importe quel motif , »n’importe qui, bouh 3ala khouh, pour cette frénésie d’enlever n’importe qui, des banquiers, des hommes d’affaires, des politiciens , de les ravir à leurs enfants, à leurs foyers, à leurs femmes qui souffrent en silence, rompent le jeune en pleurant, vont à l’école honteux sous le regard accusateur de leurs camarades de classe.
Une folie meurtrière qui rase tout sur son passage au nom de la probité. Un rouleau compresseur qui écrase et broie des concitoyens et leur famille sans jugements.
Toutes mes pensées vont pour la famille du psychiatre. Sa femme dont on imagine la détresse et l’impuissance face à ce mari otage d’un pouvoir, mort de froid dans une cellule après trente ans d’exrrcice. Ses enfants qui n’iront pas demain à l’ecole mais au cimetière pour enterrer leur papa qui dormait bien au chaud dans son lit, une semaine zvant qu’on decide de le jeter en prison pour qu’il meure à même le sol en lançant des cris étouffés d’au secours que personne n’entend. Nous mêmes citoyens et tous les médecins ses collègues qui subissons, pleurons et attendons je ne sais quoi.
L’agitateur