L’UE accorde 500 millions d’euros supplémentaires d’aide militaire à l’Ukraine

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) ont décidé lundi que l’aide militaire du bloc à l’Ukraine serait complétée de 500 millions d’euros supplémentaires (environ 543 millions de dollars).

Par ailleurs, a annoncé Josep Borrell, le chef de la politique étrangère de l’UE, une formation d’une valeur de 45 millions d’euros destinée à l’armée ukrainienne a également été convenue.

« Il s’agit du septième paquet d’aide militaire à l’Ukraine », a-t-il précisé lors d’une conférence de presse après la réunion des ministres des Affaires étrangères du bloc.

Cette nouvelle enveloppe porte le montant total de l’aide financière militaire à l’Ukraine financée par le biais de la Facilité européenne pour la paix à 3,6 milliards d’euros. Le soutien total de l’UE à l’Urkraine approche désormais les 50 milliards d’euros, faisant du bloc le principal fournisseur d’aide à Kiev.

Les ministres se sont également mis d’accord pour ajouter une autre aide d’un montant de 45 millions d’euros. Celle-ci vise à former des soldats ukrainiens sur le territoire de l’UE. Ces mesures d’assistance sont issues de la Facilité européenne pour la paix, un instrument créé en mars 2021 dont l’objectif est de financer des actions extérieures de l’UE ayant une dimension militaire.

La nouvelle intervient dans un climat particulier. Plusieurs capitales tentent actuellement de pousser l’Allemagne à fournir des chars de combat Leopard à Kiev. Ou à défaut d’autoriser d’autres Etats, comme la Pologne, à livrer ses appareils de fabrication allemande qu’ils ont acquis. Jusqu’ici, les diplomaties européennes se heurtent au refus du chancelier Olaf Scholz.

La Russie a pour sa part déclaré à plusieurs reprises que la fourniture d’armes occidentales à l’Ukraine n’aiderait pas à résoudre le conflit mais prolongerait les souffrances du peuple ukrainien.

Parallèlement, les ministres ont également discuté de la situation en Iran et sont parvenus à un accord sur un quatrième paquet de sanctions contre 37 responsables, personnalités et organisations iraniennes, notamment des unités du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Cependant, M. Borrell a également noté que le CGRI ne pouvait pas être répertorié comme groupe terroriste sans une décision de justice

Source : Xinhua