Une nouvelle fois , les États-Unis d’un président qui tient à peine debout se mêlent de nos affaires.
« Un pouvoir judiciaire indépendant est un élément essentiel d’une démocratie efficace et transparente » , dixit Ned Price , le porte-parole du département d’État américain. Décidément , toujours là pour fourrer son nez pointu.
Toute décision prise par notre Président est contestée systématiquement. À croire qu’ils oublient que nous sommes un peuple indépendant et souverain qui ne tolère aucune ingérence !
La dissolution du Conseil supérieur de la magistrature , truffé de juges à la solde des islamistes , est véritablement devenue chose urgente , » le Conseil appartient au passé » , » Une chose du passé » , plus précisément. UNE CHOSE !
Ce Ned Price ne s’arrête pas là : « Les États-Unis réitèrent leurs appels en faveur d’un processus de réforme politique accéléré en Tunisie , répondant aux aspirations du peuple tunisien , celles des partis politiques et des syndicats » , et signalant avant de se la boucler que « le gouvernement doit impérativement donner la priorité à la mise en oeuvre des réformes économiques nécessaires à la stabilisation financière et répondant aux défis économiques croissants auxquels la Tunisie est confrontée. »
À chose près , ce sont toujours les mêmes griefs que les portes-paroles rebâchent depuis le gel d’un parlement des représentants du peuple qui ne représentaient que leurs propres intérêts.
Quant aux défis économiques croissants auxquels la Tunisie est confrontée , ce porte-parole et son président devraient savoir que ce sont les islamistes terroristes sanguinaires qui ont fait main basse sur nos richesses et avalé gloutonnement les dons reçus par des pays amis.
Si seulement , les États-Unis , « ces donneurs de leçons » , s’occupaient de leurs propres misérables qui dorment dans les rues , s’entretuent pour une louche de soupe , se droguent ou se suicident. Faut-il rappeler que leur armée a fui l’Afghanistan , la nuit ?
La prochaine fois que notre Président ira aux selles , il devra leur demander la permission et pas qu’à eux d’ailleurs : les capitales du G7 se disent préoccupées par la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature : l’ambassade d’Allemagne , celles du Canada , de France , d’Italie , du Japon , du Royaume-Uni , de l’Union européenne en Tunisie chantent la même partition , celle des récriminations. La France déçoit en récusant la décision de notre Président. Que dire de Trudeau qui doit se les geler en ce moment !
De la crotte de bique , tous ces emmerdeurs !
Mounira Aouadi