Que dire? Il n’y a rien à dire. Il ne faut pas s’étonner, ni ouvrir son bec. Dans ce pays, quand un chef de gouvernement devient une serpillère sur laquelle l’honorable, le respectable, son excellence le président de la République essuie ses semelles, quand le président du gouvernent yetchallek de la sorte ou comme un larbin alors qu’il est dans son droit de choisir ses collaborateurs, quand une des « têtes » de l’Etat se fait sermonner, corriger par son meddeb, comment voulez-vous que nos dirigeants aient le respect mérité. S’il n’y avait pas les caméras, on peut penser qu’outre la sévère gronderie, le CDG aurait reçu des claques ou la falga. Le résident de Carthage croit que tout est permis. Il est à la fois donneur de leçons, juge et transgresseur de la constitution. Pauvre nation, une nation qui souffre, mise à mal par ses hauts dirigeants.
Vive la Tunisie.
Chahed Youssef