France : trois individus mis en examen et placés en détention provisoire pour terrorisme

Trois personnes ont été présentées à un juge antiterroriste après le coup de filet antiterroriste qui a eu lieu en début de semaine dans plusieurs régions de France.

Trois personnes ont été mises en examen et écrouées dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle» et «financement du terrorisme», a annoncé une source judiciaire citée par l’AFP.

Trois personnes ont été mises en examen et écrouées le 30 avril pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle» et «financement du terrorisme», a déclaré à l’AFP une source judiciaire.

Huit personnes avaient été placées en garde à vue en France le 27 avril dans une enquête préliminaire portant sur le séjour d’un homme en Syrie et un possible réseau d’envoi de fonds vers ce pays.

Six hommes avaient été interpellés dans le Bas-Rhin et un autre dans le Puy-de-Dôme, tandis qu’une huitième personne s’était présentée au siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) où elle était convoquée.

Le 30 avril, à l’issue de 96 heures de garde à vue, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a confié les investigations à un juge d’instruction antiterroriste.

Les trois personnes mises en examen sont nées en Russie pour deux d’entre elles, en Géorgie pour la dernière, selon une source proche du dossier.

Elles ont été placées en détention provisoire. Certaines de ces personnes sont issues de la communauté tchétchène, selon cette même source.

En perquisition ont été trouvés 40 000 euros en espèces ainsi que des éléments pouvant servir à la constitution d’un système de mise à feu, mais pas d’explosifs, a également précisé cette source.

Les cinq autres personnes ont été relâchées sans poursuite à ce stade.

La justice antiterroriste mène régulièrement des coups de filet en France liés au financement du terrorisme vers la zone irako-syrienne.

En septembre 2020, une vaste opération d’interpellations avait été menée pour démanteler un réseau utilisant des crypto-monnaies pour financer principalement des membres d’Al-Qaïda et du groupe Etat islamique en Syrie. Des poursuites avaient été engagées contre 8 des 30 personnes arrêtées.