Aristote prédit le futur d’Ennahdha sans ou avec Ghannouchi

Si Rached Ghannouchi quitte la présidence réelle et effective d’Ennahdha, Ennahdha, comme parti structurant l’Islam politique en Tunisie, explosera.
Si RG reste le président réel et effectif d’Ennahdha, Ennahdha, comme parti structurant l’Islam politique en Tunisie, explosera.
Une solution intermédiaire est-elle possible (منزلة بين منزلتين) ? Peut-on lui concevoir ou peut-il se concevoir un statut qui lui permet de quitter en restant ou de rester en quittant ?
Aristote avait déjà répondu à cette question par la négative : « Puisqu’il est extrêmement difficile d’atteindre le juste milieu,… selon les cas, il convient de pencher tantôt vers l’excès, tantôt vers le défaut » (ARISTOTE, Ethique de Nicomaque, Paris, GF, traduction J. Voilquin, 1965, pp. 60-61, II, Ch IX, extraits des paragraphes 4 à 9.)

Slim Laghmani