Mustapha El Aroui, qui s’en souvient aujourd’hui ? De ce gentil garçon que le hasard el m9awwed dans ce pays a élevé au ministre de l’environnement? De ce bon père de famille, le bon serviteur de l’Etat, l’enfant élevé dans l’honnêteté et l’incapacité physique de toucher à l’argent public, parce qu’il en mourrait et qui moisit toujours depuis 2 ans et quelques mois en prison ?
Qui se soucie de la manière dont il a été arrêté chez lui à deux heures du matin en week-end et conduit au tribunal de Sousse où un juge, réveillé chez lui l’attendait quand toute la justice était en grève depuis un mois, pour lui signifier son arrêt et aller se rendormir en attendant que les tribunaux rouvrent, qu’il sache de quoi il s’agit et de quoi il est coupable lui qui n’a jamais été un politique, qui n’a jamais été syndiqué, jamais appartenu à un parti politique , jamais connu les médias ?
Où se trouvait le barreau, le collectif des avocats, les droits de l’homme qui aujourd’hui crient haro sur ces dérives procédurières de la justice de Bhiri ? Pourquoi ils n ont pas levé le petit doigt pour Mustapha El Aroui quand il s’agissait de ces dérives. Comment l’ont ils laissé seul au cœur de cette bourrasque judiciaire sans le défendre non pas contre le fond dont il est censé être innocent jusqu’à preuve du contraire, mais contre cette incarcération , cette détention préventive qui a duré deux ans ?
Mustapha El Aroui a été victime de ces mafieux islamistes, de ces voyous claniques au pouvoir, qui se sont déchaînés impitoyablement sur ce garçon, maillon faible, par ces camorristes des déchets, ces zoubelas de l’histoire qui voulaient casser du ministre. Mais Mustapha El Aroui à été victime surtout du silence de tous ces médias et de tous ces avocats qui crient aujourd’hui sur tous les toits à l’injustice et aux dérives dictatoriales de K.S.
L’agitateur