C’est la dernière ligne droite, le virage à ne pas se louper pour le Président Kaïes Saïed, lorsque qu’il va annoncer enfin sa réorganisation de l’Etat et des institutions. La Maison Blanche, Washington le Capitol, le FMI, Bruxelles et l’UE, Paris, et Berlin seront à l’écoute du plan de restauration des institutions démocratiques voulu par le peuple le 25 juillet dernier.
Le Président devra faire des changements radicaux et fracassants, autres que cela Washington enclenchera la batterie de rétorsions diplomatiques, économiques et militaires contre Tunis, ainsi que la suppression de visa et passeports diplomatiques à des personnes du pouvoir. Samedi dernier en marge du sommet pour la Démocratie organisé par le Président Biden, et dont la Tunisie n’était pas invité, son conseiller aux Affaires Nord africaine Bret Mc Gurk a déclaré que » le pouvoir tunisien doit rétablir exactement toutes les institutions démocratiques avec des élections, et un calendrier précis, tous autres demi mesures approximatives seraient le début de la perte de confiance et l’exécution des menaces de l’administration « .
A bon entendeur.
Alain Polomack