Covid-19 : la Grande Bretagne et la Russie lancent la vaccination la semaine prochaine

Les vaccinations contre la COVID-19 devraient commencer la semaine prochaine au Royaume-Uni, qui a autorisé mercredi le vaccin germano-américain de Pfizer/BioNTech, et en Russie, dont le président Vladimir Poutine a demandé le déploiement « à grande échelle » du vaccin russe Spoutnik V.

Le gouvernement britannique est le premier à approuver l’utilisation massive du vaccin américano-allemand qui répond à des normes strictes de sécurité, de qualité et d’efficacité et qui sera disponible la semaine prochaine dans le pays le plus endeuillé d’Europe (59 051 morts).

Une bonne nouvelle pour le premier ministre Boris Johnson, très critiqué pour sa gestion de la pandémie. Sa popularité a chuté depuis sa victoire écrasante aux législatives il y a un an et il est confronté à une grogne croissante dans son propre camp.

Quelques heures seulement après l’annonce britannique, Vladimir Poutine a demandé que les vaccinations à grande échelle, gratuites pour les Russes, commencent à la fin de la semaine prochaine.

Les vaccinations contre la COVID-19 devraient commencer la semaine prochaine au Royaume-Uni, qui a autorisé mercredi le vaccin de Pfizer/BioNTech, et en Russie, dont le président Vladimir Poutine a demandé le déploiement « à grande échelle » de Spoutnik V.

Le gouvernement britannique est le premier à approuver l’utilisation massive du vaccin américano-allemand qui répond à des normes strictes de sécurité, de qualité et d’efficacité et qui sera disponible la semaine prochaine dans le pays le plus endeuillé d’Europe (59 051 morts).

Une bonne nouvelle pour le premier ministre Boris Johnson, très critiqué pour sa gestion de la pandémie. Sa popularité a chuté depuis sa victoire écrasante aux législatives il y a un an et il est confronté à une grogne croissante dans son propre camp.

Quelques heures seulement après l’annonce britannique, Vladimir Poutine a demandé que les vaccinations à grande échelle, gratuites pour les Russes, commencent à la fin de la semaine prochaine.

Le Spoutnik V, développé par le centre de recherches Gamaleïa de Moscou, est dans la troisième et dernière phase d’essais cliniques auprès de 40 000 volontaires. Ses créateurs le disent efficace à 95 %, comme le Pfizer/BioNTech.

La Russie, quatrième pays le plus touché au monde en nombre de contaminations (plus de 2,3 millions), a enregistré mercredi 25 345 nouveaux cas et un nouveau record de décès quotidiens (589).

Le ministre britannique de la Santé Matt Hancock a affirmé que la célérité de son pays était due au Brexit, car l’Union européenne (UE), que Londres a quittée le 31 janvier dernier, avance un peu plus lentement.

Encore quelques semaines d’attente en Europe

L’important n’est pas d’être le premier, mais d’avoir un vaccin sûr et efficace, a répliqué le ministre allemand de la Santé Jens Spahn, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) doit se prononcer le 29 décembre au plus tard sur le vaccin Pfizer/BioNTech, et d’ici au 12 janvier sur celui du concurrent américain Moderna.