Des festivités grandioses au Caire à la gloire de l’Égypte , de sa réussite et de sa riche histoire pharaonique. Des moyens impressionnants ont été mis à contribution pour donner à ces festivités une dimension planétaire. Tout peut servir de prétexte pour créer la joie et même l’exporter , c’est le déplacement des momies que l’Égypte célèbre et met en scène à grandes pompes .
Les Égyptiens sont les as du marketing, ils veulent drainer le maximum de bénéfices à l’issue de la saison touristique post – Covid.
Qu’en est-il chez-nous ? ? Même la fête de l’indépendance nous étions incapables de la célébrer . Nous n’avons ici que les coups de gueules et les chamailleries à nous mettre sous la dent , et des crises à n’en pas finir qui empêchent toute planification . Une navigation à vue au milieu d’un épais brouillard , et une incompétence à se faire pendre .
La réussite de l’Égypte nous tend un miroir dont nous devons saisir les reflets. En effet , alors qu’ils tirent profit de leurs momies, chez-nous par contre , ce sont des momies qui profitent de nous .
Nos momies venues des fins fonds des ténèbres, sorties des pages jaunies de l’histoire et vomies par tout ce que l’humanité a produit de plus sale et de plus rétrograde comme idéologies , tirent toutes les ficelles et s’en mettent pleins les poches .
La différence est nette , aucune comparaison n’est possible entre les momies Égyptiennes et les momies Tunisiennes. Alors que les leurs sont une bénédiction venues du fond des âges, les nôtres sont une malédiction qui s’est abattue sur nos têtes il y’a seulement une dizaine d’années , à la faveur d’une méprise historique.
Alors , je le dis avec tristesse et avec amertume, continuons à vivre dans la merde assaisonnée d’un zeste de démocratie . C’est apparemment excellent pour le moral des crétins qui se laissent encore guider par les morts.
Ben Ahmed Sobhi