La campagne « Yezzehom » propose Farah Hached au poste de chef du gouvernement. Elle répond

Farah Hached , fille aînée de Noureddine Hached ,homme politique et fils du leader syndicaliste Farhat Hached fondateur de l’Union générale tunisienne du travail ( UGTT ) , à publié cet après midi le texte suivant sur son compte Facebook . Pourquoi maintenant ? Nous le reprenons pour nos lecteurs et à eux de comprendre et d’interpréter

 

Il y a quelques jours, j’ai découvert cette campagne sur Facebook grâce à quelques amis qui m’ont tagué ( photo ci-dessus ) .
Je n’ai aucune idée de qui est derrière cette initiative. Mais je dois dire que je suis honorée par la confiance qu’ils me portent.

Je ne souhaite pas faire de la fausse modestie: je crois que je suis tout à fait compétente pour être Chef de gouvernement et, en tous cas, bien plus compétente que certains Chefs de gouvernement désignés depuis 2011.

A part mes compétences techniques en tant que juriste de droit public et en droit privé (fonds d’investissement, bourse, BCT, BERD, FMI), mes expériences dans les organisations internationales et en tant que manager d’entreprise, mes travaux sur les questions de sécurité et sur les services de renseignement, j’ai également une sensibilité politique et une culture historique et géopolitique importante, ainsi qu’un réseau national et international particulièrement développé, que ce soit dans les milieux diplomatiques, dans la société civile, y compris bien entendu le milieu syndical, mais aussi le milieu de la recherche ou celui des affaires.

Surtout, je suis le genre de personnes qui fait ce qu’elle dit. J’ai une ambition pour mon pays,qui a un potentiel énorme et que j’aimerais voir le plus haut possible dans tous les domaines. Nous le devons à nos ancêtres qui ont donné leurs vies pour que notre pays soit libre et indépendant.

Mais ceci dit, je ne suis pas candidate à ce poste et je n’ai rien fait pour me mettre en relation avec des partis politiques ou avec la présidence de la République en vue d’obtenir un tel poste ou même d’ailleurs un autre poste au gouvernement.

Etre un vrai Chef de gouvernement, qui a les moyens de réussir, c’est être un Chef de gouvernement qui a la liberté de constituer son équipe comme il l’entend suivant un programme gouvernemental clair et qui a l’appui d’une majorité des élus de l’assemblée. En l’absence d’une telle liberté et d’un tel appui sur le programme, tout Chef de gouvernement, qu’elle que soit sa compétence, court à l’échec.

Les conditions actuelles ne permettent pas cette liberté, ni cet appui.

PS1: Je suis diplômée de l’université Panthéon-Assas Paris et non pas Panthéon Paris.

PS2: Je n’ai pas travaillé à l’UNESCO mais j’ai travaillé en relation avec l’UNESCO en tant qu’attachée à la mission diplomatique de la Ligue des Etats arabes à Paris. Je représentais l’ambassadeur à l’UNESCO, dans toutes les réunions et conférences officielles. Je le représentais aussi dans toutes les réunions et conférences traitant du monde arabe ou des pays arabes, organisées à Paris par les think tanks ou autres organisations de ce type. Avant cela, j’ai travaillé sur le programme Separated Children in Europe au Haut Commissariat aux Réfugiés à Londres, Mais en réalité, j’ai eu plusieurs vies dans ma vie professionnelle. Mon expérience dans les organisations internationales est une vie parmi plusieurs autres vies, notamment dans le secteur de l’enseignement, dans le secteur associatif et dans le secteur privé (j’ai été directrice juridique d’un fonds d’investissement).

PS3: Pour finir, j’espère que vous me pardonnerez d’avoir autant utilisé le « Je ». Mais comme je l’ai dit au début du post, je ne souhaite pas aujourd’hui faire de la fausse modestie.

Farah Hached

Rappelons qu’en pleines négociations pour former le gouvernement Jamli qui n’est pas passé , Farah a publié le 25/11 un autre post « désintéressé » que nous vous appelons à lire en cliquant ici