Grandes averses qui frisent la catastrophe naturelle et Dieu seul sait qu’elles en seraient les conséquences.
Colères, tumultes et appréhensions suites aux informations relatives au retour des monstres de Syrie.
Graves crise politique en vue, et incertitudes autour de la nomination d’un gouvernement.
Rumeurs sur des réticences de la part de nos bailleurs de fonds.
Rumeurs sur un attentisme de la part de nos hommes d’affaires.
Une campagne anti corruption aux couleurs de la chasse aux sorcières et de règlements de comptes.
Intimidation et campagnes tendancieuses contre les médiats jugés pas catholiques.
Campagnes inquisitoires contre l’UGTT.
Une conférence internationale sur la paix n’a pas mérité un détour du Président de la République à Paris, comme si la Tunisie n’a plus de mot à dire en pareilles circonstances, alors, que du temps du Zaïm, le mot de la Tunisie avait son pesant d’or.
Toutes ces questions, si importantes, ont été enfouies par notre Président dans un tas d’ordure. Certainement qu’un article lui serait consacrée dans la nouvelle constitution. Car les juristes, et que dire des constitutionnalistes, ont la prétention de croire pouvoir tout régler par un article de loi.
Mounir Chebil