Ezzeddine Zayani
Apparemment la guerre de succession, de sécession ou de scission a éclaté plutôt que prévu. Des regroupements partisans, l’élection d’un très gentil président de l’ISIE conformément aux déclarations du manitou nahdhaoui Ghannouchi, des protestations véhémentes du groupe opposé aux alliances, le chef du gouvernement qui bouge un peu plus que d’habitude, à l’intérieur et à l’extérieur, bref l’on se prépare à vive allure aux échéances de 2019 soit 2 années à l’avance.
Slim Riahi, blanchi, reprend sa place comme si de rien n’était, Nida a carrément fusionné avec la secte islamiste ennahdha de Ghannouchi pour s’assurer une petite survie et les médias se positionnent.
A mon humble avis, toute cette effervescence cible si Youssef Chahed, le chef du gouvernement. Il me semble qu’il est visé directement par les derniers développements pour ne pas dire manigances. Le monsieur dérange et il faut l’écarter juste après le vote de la loi de finances controversée. L’UTICA et l’UGTT ont donné le ton. Même la météo avec les pluies diluviennes dans le sud et la vague de froid qui touche le nord du pays, s’est mise de la partie.
Que faire et est ce que les heureux alliés HCE, Ghannouchi et Riahi vont-ils pouvoir savourer leur « victoire » ? Je doute fort que les combines mises en branle ces derniers temps vont pouvoir aboutir à un quelconque triomphe.
D’abord 24 mois avant les échéances de 2019 c’est un peu long, il faut avoir beaucoup de souffle. Ensuite, il semble que le mentor du fameux « printemps » arabe cherche quelqu’un en dehors de cette kyrielle d’individus qui se bousculent comme des comparses sur une scène de théâtre. Les vrais acteurs se trouvent ailleurs. A ce titre, il semblerait qu’un autre Islamiste autre que le gourou Ghannouchi soit invité à la maison blanche pour rencontrer, dans quelques jours les décideurs américains. Enfin, Youssef Chahed n’a pas dit son dernier mot. En tout cas le salut de la Tunisie n’est pas encore à l’ordre du jour.!!!
Ezzeddine Zayani