Taoufik Charefeddine, actuel ministre de l’intérieur, vient d’être limogé par le Mechichi Chef de Gouvernement.
Il semble que c’était la condition posée par le gourou Ghanouchi pour faire bénéficier à Mechichi de sa grâce et de son soutien.
Une énième fois , l’instabilité politique plane sur le climat général.
Charefeddine a été sacrifié sur l’autel des luttes entre les différentes » têtes » qui constituent le pouvoir issu des caniveaux du 14 Janvier 2011.
Cet avocat , apparemment intègre , en tout cas peu éclaboussé par les intrigues politiciennes, est perçu par Ghanouchi et ses laquais , comme le ministre de Carthage. Kais Saïd l’aurait imposé dans l’actuel gouvernement.
Son limogeage sonne comme un avertissement au Chef de l’état. : « Tiens-toi tranquille et ne pense même pas regarder au-delà de la clôture du palais présidentiel » .
Jusqu’à quand vont continuer ces jeux absurdes qui se trament sur fond de jalousies , de rancoeurs, de règlements de comptes et de positionnements égoïstes ??
Jusqu’à quand va durer cette lutte absurde entre les « ailes de l’establishment » au détriment des besoins élémentaires d’un peuple livré à lui-même dans la tourmente d’une pandémie qui fait rage ??
Rien ne semble en mesure d’arrêter la voracité des uns et la prédation des autres , même pas le sort d’une patrie vouée au croassement des corbeaux et au hurlement des Hyènes.
Ben Ahmed Sobhi