Semoule de blé dur,
Ma tante Fatma me racontait que dans les années soixante, elle voulait impressionner son mari en décidant de coudre une « nuisette » elle-même pour épicer leur relation. N’ayant pas beaucoup de moyens, elle utilisa des sacs de semoule vides comme tissu. En examinant le sac, elle vit l’écriture ; « semoule de blé dur » et ne pouvant pas s’en débarrasser, elle opta de la placer au niveau de ses seins. Le « s » de semoule ondulait sur son sein droit, tandis que Le « R » de dur pointait son doigt vers son sein gauche. Ils eurent cinq enfants sous cette nuisette que son mari trouvait très « sexy ». Après une effervescence nuptiale qui avait duré un peu moins qu’un Alka Seltzer, elle se servit de sa nuisette pour faire rappeler à son mari que les cinq enfants doivent être nourris et qu’ils avaient besoin de semoule à la maison. Elle continua de mettre la nuisette jusqu’à que le « S » n’ondulait plus et que le « R » avait cessé de pointer le doigt vers le sein, mais vers le bas. Ses seins étaient maintenant juste au-dessus de son nombril et qu’elle-même ressemblait plus un sac de semoule avec des bras qu’une femme en nuisette. Un jour, son mari entra dans la chambre et la vit refaire les coutures. En apprenant qu’elle voulait la remettre, il lui dit : « Tikelta ! Arnud agherval iw-djahnid –im at fetled iman-im ! » ( Cette fois, tu rajoutes un tamis à ton cul et tu le roules toute seule!)
Bonne année à toutes et à tous !
Tess