Pourquoi se gêner de rappeler que Bahri Jelassi était une pourriture de premier ordre !?

« wédhkourou maoutekom bikhaïrin » est une formule qui rend toute référence au passé « non glorieux » d’une personne qui vient de décéder moralement répréhensible. Sous-prétexte qu’il ne faut pas souiller la mémoire des morts et que les gens doivent renoncer à toute critique négative après la disparition d’une personne, des pourritures quittent ce bas monde sans que l’on en tire les enseignements idoines. Cela devient un problème lorsque la crapule qui vient de casser sa pipe exerçait une petite influence à l’échelle nationale.

C’est le cas de Bahri Jelassi. Ce type-là était une pourriture de premier ordre. Par-delà ses frasques politiques et ses déclarations qui faisaient dresser les cheveux sur la tête et glaçaient le sang dans les veines, il faisait partie des pourris qui ont rendu le climat économique encore plus délétère qu’il ne l’était déjà. En effet, Bahri Jelassi versait des pots-de-vin à tout-va pour avoir des signatures et obtenir des autorisations et des passe-droits et n’avait qu’un seul mot à la bouche : messou (soudoie-le). Les gens comme lui sont dangereux, leur disparition n’est pas un drame pour le pays.

Pierrot LeFou