Sean Spicer refuse de dévoiler si les USA mèneront d’autres opérations en Syrie

maison blanche Sean_SpicerAu lendemain du bombardement d’une base de l’armée syrienne par les États-Unis, l’ambassadrice américaine à l’ONU a déclaré, vendredi 7 avril lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, que Washington était prêt à ordonner de nouvelles frappes en cas de nécessité.

« Les États-Unis ont pris une décision très mesurée la nuit dernière » avec la frappe sur une base aérienne syrienne, a expliqué Nikki Haley au Conseil de sécurité. Nous sommes prêts à en faire plus, mais nous espérons que cela ne sera pas nécessaire. » Le bombardement américain était « pleinement justifié », selon elle, affirmant que le base visée a été utilisée dans l’attaque chimique présumée

La Maison Blanche a refusé de dévoiler si les Etats-Unis mèneraient d’autres opérations militaires contre le président syrien Bachar el-Assad après les frappes aériennes américaines qui ont visé dans la nuit du jeudi à vendredi une base aérienne dans le centre de la Syrie.

Ces frappes, qui ont marqué la première attaque directe lancée par les Etats-Unis contre le gouvernement syrien depuis le début de la crise syrienne il y a six ans, étaient « décisives, justifiées et proportionnées », a déclaré vendredi le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer lors d’une conférence de presse à Palm Beach, en Floride.

« Je pense qu’elles envoient un message fort non seulement à la Syrie, mais aussi au monde », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que le gouvernement syrien devait respecter l’accord conclu en 2013 prévoyant la destruction de ses armes chimiques.

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem a déclaré jeudi que les raids aériens contre Khan Cheikhoun, une ville contrôlée par les terroristes dans la province d’Idleb, avaient touché un entrepôt rebelle contenant des armes chimiques, démentant toute utilisation de gaz toxique par l’armée de l’air syrienne.

Avec agences