Les États-Unis ont annoncé lundi avoir mis sur liste noire 271 employés d’un centre de recherche syrien soupçonné de développer des armes chimiques.
Les Etats-Unis ont imposé lundi 24 avril des sanctions à l’encontre de 271 membres du Centre de recherches et d’études scientifiques de Syrie (SSRC) en réponse au recours présumé aux armes chimiques par le gouvernement syrien.
Les employés de SSRC, un organisme gouvernemental syrien, sont désignés pour leur rôle dans « le développement et la production d’armes non-conventionnelles et de moyens de les livrer », a déclaré le département du Trésor américain dans un communiqué.
« Ces 271 employés SSRC ont une expertise en chimie et disciplines connexes et/ou ont travaillé au programme des armes chimiques du SSRC depuis au moins 2012 », a ajouté le Trésor américain.
Désormais, les actifs ou intérêts des personnes ciblées aux États-Unis seront gelés, et les Américains sont généralement interdits de faire des affaires avec eux.
Les sanctions font partie de la réponse de Washington à l’attaque présumée au gaz toxique du 4 avril, qui aurait été perpétrée par le gouvernement syrien contre des civils innocents à Khan Sheikhoun dans l’est de la Syrie.
Deux jours après l’attaque chimique présumée, les États-Unis ont lancé 59 missiles Tomahawk contre une base aérienne syrienne pour neutraliser son supposé arsenal d’armes chimiques.
Le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a déclaré que par les sanctions de lundi, les États-Unis ont envoyé un message fort qu’ils « tiennent l’ensemble du régime Assad d’être responsable de ces violations flagrantes des droits de l’Homme afin de prévenir la propagation de ces types d’armes chimiques barbares ».
Un haut responsable américain a précisé qu’il était difficile de prévoir les conséquences et l’efficacité de ces sanctions mais il a ajouté que ces scientifiques avaient été visés parce qu’étant « hautement qualifiés », ils avaient « la possibilité de voyager et d’utiliser le système financier américain ».
Avec agences