Monsieur le Président
Nous nous sommes rencontrés il y’a un peu plus d’un an maintenant. Vous venez juste d’être élu par la grande majorité du peuple comme le Président de l’espoir et avec une écrasante majorité.
Lors de cet entretien, nous avions abordé votre vision et votre projet pour la Tunisie. Une Tunisie nettoyée de la corruption (commencer par nettoyer les escaliers en commençant par le haut). Nous avions évoqué votre volonté de changer le système électoral, votre désir de démocratie participative dans l’économe et la gestion des affaires locales ainsi que plein d’autre idées pour avoir une Tunisie meilleure
J’avais quitté la réunion avec un sentiment de satisfaction quand à vos intentions et j’avais même écris que «Mon actuelle impression est que le pays est entre de bonnes mains. À suivre…»,
Aujourd’hui, un an après, force est de constater qu’il ne reste valable de ma conclusion que le mot “À suivre”.
Nous sommes toujours dans l’expectative de vos promesses. Rien n’a été fait pour combattre la corruption qui gangrène le pays. Pire, les gouvernements qui se sont succédés n’ont rien fait de tangible, la situation du tunisien se retrouve pire que ce qu’elle était au paravent, le pays à perdu toutes ses cartouches pour changer la donne en mieux.
Votre silence ne rassure pas, le manque de prise de risque est flagrant et j’avoue qu’avec les millions de tunisiens qui vous ont choisi, un sentiment d’amertume nous envahit. Sentiment aussi fort que l’enthousiasme que vous nous avez donné lors de la campagne électorale.
Cher Président, vous êtes la seule solution qui nous reste, agissez pour sauver ce que l’on peut sauver, prenez l’initiative, foncez, tapez dans la fourmilière un bon coups qui fera renaître l’espoir en nous.
Certes, cette maudite constitution ne vous donne pas de nombreuses prérogatives ni un grand champs d’action mais elle contient de quoi vous donner le moyen d’agir
Utilisez le référendum pour dissoudre et changer le système électoral, débarrassez nous de ce parlement qui constitue un frein aux réformes nécessaires, changer ce système électoral qui donne mandat au corrompus, aux terroristes et au repris de justice de s’accaparer le pouvoir législatif du pays. C’est le premier frein pour réformer le pays, éradiquer la corruption et relancer l’économie et l’emploi
Soyez le de Gaulle de la Tunisie, vous avez la popularité nécessaire pour réussir. Foncez, et même si par malheur ça ne passe pas vous ne sortirez que plus grand et nous, nous saurons que ce pays est ingouvernable à jamais er perdu pour toujours … Au moins on le saura définitivement cette fois-ci
Monsieur le Président, faites le je vous en conjure, nous vous soutenons si vous le faites.
Hichem Jouaber, le 29 novembre 2020