Trois roquettes ont été tirées du Liban vers Israël, selon une source militaire libanaise citée par l’AFP. Tsahal parle de six tentatives de tirs qui n’ont pas atterri sur son territoire et indique avoir riposté «en direction du point de lancement».
Dans la soirée du ce lundi 17 mai, «trois roquettes de type Grad ont été tirées depuis le secteur des fermes de Chebaa», non loin de la frontière israélienne, a indiqué une source militaire libanaise citée par l’AFP. De même source, des obus israéliens ont été ensuite tirés en direction du Liban.
L’armée israélienne a pour sa part déclaré avoir recensé «six tentatives de tirs de roquettes depuis le Liban», assurant qu’aucune n’avait atterri sur son territoire. Tsahal a ajouté avoir, en représailles, tiré «en direction du point de lancement».
Des tirs précédents
Trois roquettes ont été tirées du Liban vers Israël, jeudi 12 mai soir, a annoncé l’armée israélienne. Ces tirs, qui n’ont pas fait de dégâts ni de victimes, interviennent alors que l’État hébreu et les résistants palestiniens sont en plein conflit armé depuis huit jours.
On ne sait pas encore qui a tiré trois roquettes depuis le sud du Liban vers Israël dans la soirée du jeudi 12 mai. La motivation des auteurs, en revanche, semble claire : profiter de l’escalade du conflit entre l’armée d’occupation israélienne et le Hamas palestinien pour ouvrir un nouveau front entre l’État hébreu et le Liban.
Une source sécuritaire libanaise a indiqué que les roquettes avaient été tirées depuis la région de Qlaileh, près de la ville côtière de Tyr, dans le sud du Liban.
Deux sources proches du Hezbollah libanais , citées par l’AFP, ont indiqué que ce mouvement armé libanais n’était pas impliqué dans ces tirs. L’armée israélienne s’est, pour l’heure, contentée de confirmer ces tirs, en précisant que les roquettes étaient tombées en Méditerranée. Aucune sirène n’a été déclenchée, « conformément au protocole », a indiqué l’armée, qui ignore les tirs de roquette à destination de zones non habitées.