Terrorisme : Arrestation du bras droit d’Abou Bakr al-Baghdadi en Turquie

Selon les premières informations de la police turque, un raid dans un quartier a permis d’interpeller celui qui serait le responsable de la branche militaire de l’Etat islamique.

Arrêté le 28 avril dernier dans le quartier d’Atasehir, à Istanbul, cet Afghan était, selon la chaîne turque NTV, responsable de la «branche militaire» de Daech. Il aurait aidé Abou Bakr al-Baghdadi à se cacher à Idleb, en Syrie, où ce dernier avait été tué.

Un haut responsable du groupe terroriste Daech considéré comme le bras droit de son ancien chef Abou Bakr al-Baghdadi a été arrêté par la police à Istanbul, ont rapporté le 2 mai les médias locaux. Des policiers ont capturé cet Afghan, qui répond au nom de code de «Bassim», lors d’une descente dans le quartier d’Atasehir, sur la rive asiatique de la ville. Selon l’agence de presse DHA, son arrestation a eu lieu le 28 avril 2021.

L’homme est arrivé à Istanbul avec un faux passeport et une carte d’identité, a indiqué la chaîne.

Présenté à un juge et incarcéré

Un média local indique qu’il a été présenté à juge en charge des affaires de terrorisme puis incarcéré. Ce média turc a publié une photo de cet homme, vêtu de bleu, chauve, les yeux bandés. Ce cliché est accompagné d’un autre qui correspondrait à une photo de l’interpellé, en treillis, alors qu’il était encore combattant. Pour le moment, les autorités politiques ne se sont pas exprimées au sujet de cette arrestation.

Abou Bakr al-Baghdadi a été tué en 2019 lors d’un raid des forces spéciales américaines mené avec l’aide de combattants kurdes dans la province d’Idleb, située dans le nord-ouest de la Syrie. Les médias turcs ont rapporté que Bassim avait aidé al-Baghdadi à se cacher à Idleb. Il était également responsable de la «branche militaire» du groupe djihadiste, a rapporté la chaîne de télévision NTV. Il est arrivé à Istanbul avec un faux passeport et une carte d’identité, a indiqué la chaîne.

La Turquie a intensifié la lutte contre Daech, qui a organisé des attaques meurtrières dans le pays, notamment la fusillade dans une discothèque d’Istanbul qui a fait 39 morts en 2017.