Dans deux jours , le 6 février , les Tunisiens vont se remémorer l’assassinat du grand militant patriote Chokri Belaid. Deux tueurs à la solde de la métastase Islamo-fasciste l’ont criblé de balles alors qu’il était dans sa voiture à attendre ses deux filles pour les emmener à l’école.
Aujourd’hui, les suppôts de Satan ont encore frappé . Quatre jeunes soldats de notre valeureuse armée nationale ont perdu la vie dans un attentat lâche quand leur véhicule a heurté une mine artisanale sur le mont » Meghilla » .
Un officier et trois soldats originaires du Nord et du centre du pays , donc quatre familles en deuil que la géographie sépare mais que le drame unit. Quatre morts sur le champ d’honneur pour la défense de la patrie , pour l’avenir de nos enfants et pour la liberté de nos filles , de nos femmes et de toutes celles que nous aimons .
Le cycle de la terreur obéit désormais à des impératifs que nous avons appris à connaître.
Il n’y a pas longtemps, lorsque la secte malfaisante Ghanouchienne s’était retrouvée hors du gouvernement , menacée surtout par un nouveau ministre de l’intérieur qu’elle ne connaissait pas et sur lequel elle n’avait aucune emprise , deux frères dans une localité de Sousse après la » prière de l’aube » ont alors foncé avec une » camionnette-bélier » sur une patrouille de police . Résultat : Un mort achevé par un couteau et des blessés.
Le message était net , adressé au Chef de l’état qui montrait alors des signes » d’insubordination » à l’égard du » Cheikh » de Montplaisir.
En ce moment où les luttes entre le Président et le » Cheikh » ont éclaté au grand jour , cet attentat vient à point nommé pour nous rappeler que la mort rode toujours et que les combattants de l’apocalypse sont toujours prêts à frapper .
« L’ennemi est devant vous et la mer derrière vous » a prévenu Tareq Ibn Zyed ses soldats après avoir franchi Gibraltar. Les brigades de la terreur tapies dans les grottes nous menacent elles de la même manière : » Soit la soumission à la Confrérie, soit une rivière de sang et de larmes » .
L’immense Chokri Belaid a résumé cette tactique avec ces mots toujours actuels : » Ils auront recours à la violence à chaque fois qu’ils sentiront l’étau se resserrer autour de leur cou. «
La « Cinquième colonne » composée de journalistes , d’analystes et d’experts de toutes espèces vont monter au créneau comme d’habitude pour appeler » à l’unité sacrée et au dépassement des différends » . Une perche sera ainsi tendue au » Cheikh » qui sortira vainqueur de son bras de fer avec le Président.
Les Tunisiens l’ont compris , ils parlent de » boutons » qui seraient entre les mains du » Cheikh » comme quoi les terroristes lui obéissent au doigt et à l’oeil.
Tout compte fait , même s’il n’y avait pas de boutons au sens propre , le cerveau d’un Islamo-fasciste qu’il soit armé d’un fusil ou d’un simple stylo est le même. La configuration cérébrale de ces gens là repose sur les mêmes piliers, ils ont une trinité commune : Notre terreur , notre obéissance et notre soumission.
Ben Ahmed Sobhi