Saïed, Abir, les progressistes et mon esprit tordu

Les partis progressistes, ou supposés comme tels, battent de l’aile. Le Courant démocrate en donne l’exemple. Après la démission de Med Abbou, la « baisse de régime » de son épouse, Samia Abbou, voilà Ghazi Chaouachi, son Secrétaire général, qui quitte « son » bateau, avant même le naufrage, abandonnant son équipage et ses quelques passagers (entendre, sympathisants et peut être, une poignée d’adhérents).

Quelle preuve de lâche… (oh, je m’xcuse, qu’allais-je dire) de courage…, je veux dire!

N’allez surtout pas chercher dans son abandon (les mots m’échappent) enfin, son « retrait », un lien se rapportant à ses contacts avec notre Omar Al Kattab aux costumes invariablement sombres, qui succèdent et à ceux du couple Abbou ou qui se croisent avec… Ce serait un procès d’intention.

N’allez pas non plus penser que notre Al Khattab est en train de se constituer, lui aussi, une « ceinture » d’hommes politiques, après avoir amusé et occupé la galerie de « ses » jeunes, avec des chimères et des idées à valeurs creuses, correspondant à ses parchemins livrés avec la sommation au messager de ne retourner qu’avec la preuve du « tasslim » (livraison) et du « tassallom » (réception). Sinon, il rentrerait « zaqafouna ».

Ne croyez pas aussi qu’il brasse dans le vivier centriste progressiste, parce qu’il sait que Abir Moussi et son PDL, qui attirent ce potentiel, sont ses vrais concurrents et le vrai obstacle à son rêve de contrôler, en plus de Carthage, la Kasbah et le Bardo, beaucoup plus que les islamistes, en nette perte de vitesse..

N’allez, enfin, pas divaguer en vous imaginant qu’il laisse la situation aller jusqu’à la déliquescence, pour que tout lui tombe, tel un fruit mûr , c dans les mains.

Mais il se trouve que j’y pense et que je m’imagine, justement… jusqu’à voir ceux qui s’accolent à notre extra-terrestre de président, se briser les ailes, parce qu’ils auront misé sur le mauvais cheval,. Exactement comme ceux qui se sont acoquinés avec Ennahdha.

Aurais-je donc l’esprit tordu, à ce point?

Slah Grichi