Aussi urgent, sinon plus urgent que le rassemblement auquel plusieurs organisation et associations de jeunes et de la Société civile appellent demain, pour dénoncer l’arbitraire et les excès policiers contre les manifestants « non nahdhaouis », il s’agit de faire face en bloc à l’Union de Qaradhaoui. Ce n’est pas parce que le PDL et Abir Moussi ont initié le mouvement, qu’on doit tourner le dos à cette grave plaie qui gangrène la société tunisienne, d’autant que Al Karama (qui n’a rien de digne) est entrée en ligne, avec tout ce que cela suppose comme violence.
Personnellement, je serai à Kheireddine Pacha et non sur l’avenue des États Unis (siège du Syndicat des journalistes). Point parce que je n’adhère pas à la dénonciation des abus policiers, mais parce que je considère que le plus grave et le plus urgent sont ailleurs et, autant dans l’espace que dans le temps, pas très loin.
Alors, jeunes patriotes, une fois votre conférence terminée, venez dire à Qaradhaoui et à ses adeptes, qu’ils n’ont pas de place chez nous. Cela me rendrait fier si l’UGTT se joignait à cette action salutaire pour le pays et pour le pays, au-delà de Abir Moussi et du PDL
Slah Grichi