Monsieur le Président, je n’ai que faire de votre « intégrité »

Monsieur le Président , la gifle assénée à Abir Moussi et toutes les violences faites aux femmes vous sont également assénées et pas seulement à vous , mais à tout le pays… Qu’allez-vous faire maintenant ? Votre discours le 13 août 2020 , jour de la célébration de la Fête nationale de la femme et du 64e anniversaire du Code du statut personnel consacrant l’égalité entre l’homme et la femme , résonne toujours en nous , particulièrement en matière d’héritage. « Le Coran est clair en ce qui concerne la loi successorale et n’est pas sujet à interprétation ! »

« En ce qui concerne les femmes dont vous craignez qu’elles ne perturbent l’harmonie conjugale , réprimandez-les , ensuite bannissez-les dans des lits à part et frappez-les » ! C’est dans le Coran aussi …

Cette violence ne sera donc pas condamnable ! Personnellement , je n’attends rien de vous. Votre rigidité me hérisse toujours autant et je n’ai que faire de votre intégrité. Elle ne claque pas pour me défendre. J’espère juste que l’empreinte de cette gifle sur votre joue demeurera indélébile pour très longtemps !

Savez-vous comment est perçue la femme par les islamistes ? Juste un objet sexuel pour réchauffer leur couche ! 3awra ! La3ma fi 3aynihom !

Mounira Aouadi