Une source militaire syrienne a indiqué que des informations certaines avaient été reçues sur la planification des réseaux terroristes à Ghouta est, « Front Nosra », « Faylaq Rahman », « Ahrar Cham », pour un usage « présumé » des armes chimiques par l’armée arabe syrienne.
Dans une déclaration à l’agence SANA, la source a indiqué que les chefs de ces réseaux terroristes avaient reçu des instructions d’utiliser des agents toxiques à proximité des lignes de confrontation avec l’armée arabe syrienne et de viser les civils pour en accuser l’armée arabe syrienne et l’Etat syrien par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et les autres pays occidentaux.
Et la source d’ajouter : « Le Commandement général de l’armée et des forces armées réaffirme qu’il ne dispose pas d’armes chimiques et qu’il n’a aucun plan de les posséder ou de les utiliser n’importe où et n’importe quand ».
Les terroristes empêchent les civils de sortir
À 9 heures du matin ce jeudi , l’accalmie a commencé pour permettre aux civils voulant quitter la Ghouta, et ce, à la suite de l’interdiction, par les réseaux terroristes pendant ces deux derniers jours, de la sortie des civils.
La correspondante de SANA au camp de Wafidine a fait noter qu’un certain nombre d’ambulances et de d’autobus attendent à partir de 9h00 devant le point de passage fixé pour le transport des citoyens qui sortiraient de Ghouta vers le centre d’accueil temporaire à Dweir.
La correspondante a fait noter que les terroristes du “Front Nosra” et les groupes qui leur sont affiliés empêchent pour le 3e jour consécutif la sortie des civils voulant quitter la Ghouta et continuent à les enfermer et à les prendre comme des boucliers humains.
Des civils qui tentaient de fuir la Ghouta tués par des djihadistes
Le Centre russe de réconciliation des parties en conflit en Syrie a annoncé que quatre civils tentant de fuir les combats dans la Ghouta orientale avaient trouvé la mort le 28 février après avoir été touchés par des tirs de combattants du groupe djihadiste Jaych al-Islam. Les victimes tentaient de quitter la zone à travers le couloir humanitaire.
Selon cette même source, des «civils désespérés» auraient ensuite tué trois combattants lors d’affrontements.
Le général Vladimir Zolotoukhine, porte-parole du Centre russe de réconciliation en Syrie, a une nouvelle fois accusé les groupes de rebelles islamistes implantés dans la Ghouta orientale d’empêcher les civils de fuir et de saboter les tentatives d’opération humanitaire sur place.
D’après le responsable, les rebelles islamistes refuseraient de laisser passer les civils par le corridor humanitaire, même contre de l’argent. En outre, Vladimir Zolotoukhine a accusé les rebelles de confisquer les voitures des habitants «à leurs propres fins», de créer une pénurie de nourriture et de médicaments pour les civils, et d’interdire l’utilisation de la radio, de la télévision et des téléphones portables.
En plus d’empêcher les civils de fuir, les groupes armés présents dans la Ghouta, parmi lesquels on retrouve plusieurs organisations terroristes telles que Fatah al-Cham (alias Front al-Nosra, lié à al-Qaïda), refusent toujours d’observer le cessez-le-feu.
Depuis l’introduction, le 27 février, d’une trêve humanitaire quotidienne de cinq heures visant à éviter les pertes civiles, la population n’a toujours pas réussi à fuir la zone de conflit à cause des combats permanents.
Sources : SANA et Sputnik