-Toutes les parties doivent profiter de la pause humanitaire « pour œuvrer à un cessez-le-feu total, dans le respect des droits de l’homme et pour des raisons humanitaires ».
« Les commentaires des dirigeants politiques et militaires israéliens, ces derniers jours, selon lesquels ils envisagent d’étendre et d’intensifier l’offensive militaire à travers Gaza après la trêve, sont profondément inquiétants » a déclaré à l’agence turque Anadolu Marta Hurtado, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Elle a exhorté toutes les parties au conflit, ainsi que les États influents, à profiter de la pause humanitaire actuelle « pour œuvrer à un cessez-le-feu total, dans le respect des droits de l’homme et pour des raisons humanitaires ».
Il y avait eu un « répit important » après « l’enfer » des sept dernières semaines pour les civils à Gaza, et certaines familles ont retrouvé leurs proches, a déclaré Hurtado, et d’ajouter qu’ »Il faut faire beaucoup plus ».
« La protection des civils doit être la priorité absolue », a-t-elle souligné.
Elle a également mis l’accent sur le fait de garantir que l’aide réponde aux besoins de la population civile, l’environnement humanitaire doit être amélioré – « notamment par l’ouverture d’un passage depuis Israël ».
Les responsables israéliens ont déclaré qu’à la fin de la pause humanitaire à Gaza, qui en est maintenant à son cinquième jour, et qui devrait encore durer un autre jour, l’armée allait reprendre son offensive militaire contre l’enclave palestinienne.
Le Qatar a annoncé au soir du lundi un accord visant à prolonger la pause humanitaire de deux jours supplémentaires aux quatre jours prévus initialement. Ce délai sera mis à profit pour procéder à de nouveaux échanges de prisonniers.
Israël a lancé une campagne militaire meurtrière contre la bande de Gaza, à la suite d’une attaque transfrontalière du Hamas, effectuée le 7 octobre dernier.
Depuis cette date, Israël a tué plus de 15 000 Palestiniens, dont 6 150 enfants et 4 000 femmes, selon les autorités sanitaires de l’enclave gazaouie.
Le bilan officiel du côté israélien s’élève, quant à lui, à 1 200 morts.