Le coronavirus constitue certes, un danger pour l’humanité. C’est un virus d’apparition récente et pour lequel il n’y a à ce jour, ni vaccin ni médicament spécifique. Par ailleurs, il se transmet très rapidement par des modes de transmission divers. Tous ces modes se focalisent autour du contact humain. Spécialistes et profanes sont unanimes pour soutenir qu’à défaut de sérum spécifique et de vaccin, il est possible de limiter au maximum la propagation de l’épidémie ou de la pandémie au coronavirus par deux moyens. Tous conseillent de suivre des règles d’hygiène systématiques et simples. Mais, ils insistent surtout à limiter les contacts entre les individus. A cet effet, presque tous les lieux susceptibles de drainer des concentrations humaines ont été fermés. Les personnes sont astreintes au confinement. Les cas suspects de contamination au virus sont mis en quarantaine. L’état de siège et le couvre feu sont décrétés pour limiter au maximum les déplacements. Toutes ces mesures ont donné leur preuve , à ce jour , dans le ralentissement de la propagation du virus. Donc des vies ont été sauvées .
Au moment où les Etats sont mobilisés pour juguler la pandémie et que les chercheurs sont attelés à mettre au point des médicaments spécifiques et un vaccin pour sauver l’humanité, les frères musulmans tunisiens tiennent à répandre la mort.
Les frères assassins n’ont pas accepté que l’Etat ferme les mosquées et interdise dans le sillage, la grande prière du vendredi. Par ailleurs, ils ont vu d’un mauvais œil que les scientifiques et les chercheurs, leur ravissent le devant de la scène. Il s’en suit que les imbéciles islamistes discutent entre eux, plus de l’étendue de l’épidémie et de son évolution, et des débats des médecins et des scientifiques que, du Coran et des fatawi des imams. Les frères de Satan n’ont pas peur des ravages du virus dans la population, ils ont peur de perdre leurs fidèles qui risquent selon eux d’oublier le chemin des mosquées.
Les voilà qu’ils contre attaquent et tentent de faire pression sur les autorités pour imposer la réouverture des mosquées pour la prière du vendredi. Ils ont besoins de prendre les fidèles en otage. Noureddine Khadmi vient d’annoncer une fatwa de l’Union internationale des « savants » musulmans disant que seule la prière du vendredi dans la mosquée est halel, celle faite à la maison en suivant le prêche à la radio ou à la télévision est une hérésie. Une invitation à ce que les fidèles regagnent les mosquées. Les frères musulmans ne se contentent jamais des demi-mesures. S’ils , les frères , obtenaient cette concession de l’Etat, ils demanderaient le retour à la normale des cinq prières quotidiennes à la mosquée, faisant fi des menaces de contaminations.
Suite à cette fatwa, des voix se sont élevées pour élever des implorations publiques à Dieu. Le 22 et 23 mars 2020, plusieurs islamistes se sont rassemblés dans les rues de certains quartiers populaires de Tunis et ailleurs aux heures du couvre feu au cri d’Allahou Akbar et de la ilaha illa Allah..Mohammad Rasoul Allah, sans, aucune mesure de protection.
C’étaient des appels au suicide collectif.
Ces manifestations seraient en fait et dans la logique activiste frèriste , des ballons d’essais pour voir la réaction des autorités publiques en vue d’enclencher des troubles plus amplifiés. Les frères musulmans exploiteraient la multiplication des morts, et éventuellement l’intervention musclée de l’armée et des forces de sécurité pour alimenter une propagande tendancieuse en vue d’engager un mouvement insurrectionnel généralisé en vue de déstabiliser l’Etat. Les frères musulmans égyptiens, ont ouvertement appelé au non respect des mesures de confinement et de fomenter des troubles en parallèle.
Il ne faut jamais oublier deux faits. D’une part, les activités insurrectionnelles islamistes commencent toujours par des actions anodines et d’apparence innocente et altruiste. Le mouvement des frères musulmans en Tunisie a commencé par être un mouvement de prêche pour évoluer en un mouvement politique violent avec une aile militaire secrète. Les salafistes, en quête de popularité et de légitimité, s’investissent par intermittence dans des actions caritatives en attendant des jours meilleurs pour passer à la violence et à la terreur. D’autre part, le mouvement des frères musulmans tunisiens cultive deux langages. Un langage légaliste et un autre populisme sur fond islamiste. Ainsi, Abdelatif Mekki, ministre frériste de la santé fait un appel pressant aux citoyens au confinement et le respect du couvre feu. Quant à Lotfi Zitoun ministre frériste chargé des affaires locales, légitime les manifestations de nuits, encadrées par les structures islamistes de proximité. Il faut plaire à tout le monde et brasser large. Pour Zitoun, au lieu de dénoncer ces manifestations nocturnes pour les risques qu’elles comportent pour la santé des personnes, il estime qu’elles : « correspondent à des réactions populaires et naturelles contre la peur ». A la solidarité gouvernementale, il a choisi la solidarité partisane. Il ne faut pas perdre de vue, que les Imams n’ont pas à ce jour incité, à partir des minarets, les citoyens au confinement et au respect des mesures de la quarantaine.
Au moment où la société s’organise pour sauver les vies, les islamistes toutes obédiences confondues, s’activent pour semer la mort, et faire régner le chaos en manipulant des relais invisibles mais ravageurs. Ils sont pires que le coronavirus, car ils lui préparent le terrain.
Toutefois, le covid 19 finira par disparaître. La société se défendra et les médicaments seront trouvés. Mais l’Ikhwanivirus a la peau dure, comporte plusieurs facettes, connait de multiples mutations. Par contre, le consensus et l’union entre les milieux démocrates et progressistes, pour l’éradiquer, n’est malheureusement pas acquis.
Pour l’heure, il faut appeler à une solidarité à toute épreuve pour lutter contre le coronavirus et dénoncer toutes les parties qui tentent de s’en défaire. Une fois que les vies sont sauvées, le front contre l’islamo fascisme devient une fatalité à laquelle on doit se préparer.
Mounir Chébil