Les pays méditerranéens conviennent de coopérer pour relever les défis alimentaires

La capitale italienne a accueilli mercredi le tout premier dialogue ministériel méditerranéen sur la crise de la sécurité alimentaire, qui s’est conclu par un accord entre les représentants de plus de vingt pays en vue de travailler ensemble pour lutter contre la hausse des coûts des produits alimentaires de base.

Les représentants gouvernementaux provenaient de la région méditerranéenne, notamment d’Egypte, de France, de Grèce, d’Espagne et d’Italie.

L’événement a été présidé par la vice-ministre italienne des Affaires étrangères, Marina Sereni, qui a déclaré que les représentants – qui ont participé en personne ou par liaison vidéo – « se sont concentrés sur des domaines d’intervention spécifiques » en collaboration avec des organisations internationales, notamment l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) basée à Rome.

Les prix des denrées alimentaires ont été poussés à la hausse ces derniers mois par une combinaison de facteurs, notamment le conflit entre la Russie et l’Ukraine, les problèmes de chaîne d’approvisionnement et les effets persistants de la pandémie de nouveau coronavirus.

L’indice mondial des prix alimentaires, qui mesure les prix d’un panier de produits alimentaires de base, a enregistré ses trois plus hauts résultats au cours des trois derniers mois, dont un record en mars. L’indice existe sous sa forme actuelle depuis 1990.

Qu Dongyu, directeur général de la FAO, s’est adressé aux participants au dialogue ministériel mercredi, leur expliquant que la crise ukrainienne a prouvé la nécessité de renforcer les systèmes alimentaires mondiaux.

« Nous devons maintenir notre système de commerce alimentaire mondial ouvert et veiller à ce que les exportations de denrées agricoles ne soient pas limitées ou taxées », a-t-il affirmé.