Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a condamné, lors de la Conférence ministérielle pour la promotion de la liberté religieuse, « l’instrumentalisation croissante de la religion à des fins terroristes dans le contexte de la pandémie ».
Dans un discours prononcé par visioconférence à l’occasion de la troisième Conférence ministérielle sur le sujet organisée mardi 17 novembre par la Pologne et les Etats-Unis, le ministre a affirmé : “La conviction du Maroc est que la religion est détournée alors qu’elle devrait être un vecteur d’unité face aux divisions prônant la négation de l’autre, un facteur de dialogue face au refus de la tolérance et de la coexistence et une source de lumière face aux courants obscurantistes qui refusent la modération et demeurent dans l’ignorance”.
Bourita a affirmé que le Maroc est convaincu que la religion est « détournée alors qu’elle devrait être un vecteur d’unité face aux divisions prônant la négation de l’autre, un facteur de dialogue face au refus de la tolérance et de la coexistence et une source de lumière face aux courants obscurantistes qui refusent la modération et demeurent dans l’ignorance », peut-on lire mardi sur le portail du ministère.
Rappelant le modèle unique du Maroc, le ministre a expliqué que l’approche marocaine était basée sur trois aspects, à savoir la clairvoyance, l’ouverture et le pragmatisme.
« L’approche du Maroc est toujours constante, même dans les moments difficiles », a indiqué le ministre, qui a évoqué le courage et la détermination de l’Institution de la commanderie des croyants à protéger les citoyens juifs de la barbarie du nazisme et à soutenir la restauration des mosquées et des synagogues, ainsi que la création d’institutions scientifiques et culturelles à l’image de la Maison de la mémoire à Essaouira et le Musée de la culture juive à Fès.