La tension s’intensifie après qu’une attaque à la roquette a tué 12 personnes dans la ville druze de Majdal Shams, sur le plateau du Golan occupé par Israël
Le groupe libanais Hezbollah a déclaré, lundi, avoir mené des frappes contre plusieurs positions militaires dans le nord d’Israël, alors que l’on craint l’éclatement d’une véritable guerre entre Tel-Aviv et le Hezbollah.
Le groupe a déclaré que ses combattants ont lancé des attaques avec des « armes appropriées » contre des équipements d’espionnage nouvellement installés dans le poste d’Al-Malikiyya.
Les combattants du Hezbollah ont également lancé des missiles guidés sur les positions des soldats israéliens sur le site d’Al-Raheb et tiré des dizaines de roquettes Katioucha sur le site d’Al-Baghdadi, a indiqué le groupe.
Aucune information n’était encore disponible concernant d’éventuels blessés ou autres dégâts.
Des avions de combat israéliens ont, par ailleurs, bombardé plusieurs villes du Sud-Liban, dont Houla, Markaba et Mays al-Jabal, a rapporté l’agence de presse officielle libanaise.
Une frappe aérienne israélienne a visé une moto sur une route reliant les villes de Kafr Rumman et Tapline dans le sud du Liban, tuant une personne et en blessant deux autres, a indiqué l’agence.
Deux autres personnes ont été blessées lors d’une autre frappe israélienne dans la ville de Kunin, selon la même source.
La tension est montée d’un cran entre le Hezbollah et Israël à la suite d’une attaque à la roquette menée samedi contre la ville druze de Majdal Shams, sur le plateau du Golan occupé par Israël.
Israël a accusé le Hezbollah d’être responsable de l’attaque, qui a fait 12 morts et 40 blessés, mais le groupe libanais a nié toute implication.
Cette escalade intervient dans le contexte de la campagne meurtrière menée par Israël contre la Bande de Gaza, qui a fait plus de 39 300 morts depuis le 7 octobre dernier.