Le diable de Kiev

Dans « l’Atlantisme vagabond » publié le 23 avril 2022, j’ai dit de l’atypique président de l’Ukraine, sous la désignation véridique de saltimbanque, qu’il se livrait à l’orchestration d’une surenchère très dangereuse pour la paix mondiale et dans laquelle l’OTAN, mal guidée par les USA , ainsi que la CEE s’étaient imprudemment impliquées.

Signe des temps, c’est un traitement de coqueluche que celui réservé au personnage par ceux que j’hésiterais à qualifier de ses pairs et rien ne laisse entrevoir que ces derniers se soient enfin résolus à intégrer dans leurs calculs ce facteur d’invalidité psychique qui, on ne sait comment, s’est imposé au sommet de certains états et à se détourner d’un usurpateur affublé, par leurs soins, de l’idyllique image.

L’Ukraine n’a pas d’avenir et elle le sait. C’est pourquoi l’Europe devrait se hâter d’accepter cette réalité avant qu’il ne soit trop tard car, cette fois, la menace qui pèse sur le vieux continent est nucléaire et le bouton déclencheur se trouve sous le doigt de Zelensky. Quelques obus sur la centrale de Zaporojia, dont il accusera le méchant Poutine sur la lancée de ses derniers cris au secours la concernant et le tour sera joué, sous la forme immédiate d’un nuage radioactif et de trente années de mortelle pollution. A ceux qui verraient en cela exagération de ma part, ou même disculpation anticipée de l’agresseur convenu, je poserai cette question : Qui de la Fédération de Russie et de l’Ukraine a le plus besoin de l’Europe ?

Abdessalem Larif