Un 17 décembre de l’an 2010, un inconnu de Sidi Bouzid s’est immolé par le feu de détresse, d’inconscience ou par dépit. Il est devenu par la suite un héros des profiteurs et de la presse internationale dont la chaîne qatarie Aljazeera est l’indigne représentant.
Depuis ce jour, le monde arabo-musulman a changé de destin et d’aspiration. A ce désastre, on a collé l’adjectif non qualificatif de printemps arabe car il s’agit en fait que d’un hiver sibérien ravageur.
Bouazizi, le héros des uns et le corbeau des autres, a donc signé par son geste le début de la mise à nu des faux jetons, des minables , des vendus, des opportunistes et des collabos.
Aujourd’hui nous pouvons dire que tous les masques sont tombés et que les opprimés d’hier sont les oppresseurs d’aujourd’hui. Les islamistes, premiers profiteurs du départ de Ben Ali, ont échangé la dictature d’un président par celle, plus vicieuse, d’un dogme derrière lequel se cache une bande d’affamés et d’opportunistes.
Ils ont gouverné par la négation du progrès et par l’endoctrinement des pauvres gens comme ils ont participé à la déstabilisation et au recul de la paix dans beaucoup d’endroits. Par leur faute, la Tunisie se trouve maintenant un des premiers exportateurs de terroristes dans le monde.
La « révolution » tunisienne a montré que le patriotisme ne dépend pas du gouvernement ou du système politique. Il est un sentiment noble et un ensemble d’actions et de réactions que l’on exerce pour le bien des siens et de son pays sans demander récompense ou reconnaissance .
Elle a aussi donné la preuve que la prison ne fait pas de grands hommes et ne guérit pas de la terreur et des turbulences intellectuelles. J’en donne pour preuve la grande majorité des amnistiés post révolution ont intégré la fonction publique pour la démolir ou les montagnes pour redevenir terroristes locaux ou internationaux.
Ceci dit, nous pouvons dire qu’aujourd’hui toutes les langues sont devenues bien pendues des fois même contre toute logique et toute règle du bon sens et de bienséance. La toile est devenu un vrai pouvoir pour lutter contre les abus et les dépassements de tout genre et surtout contre les niaiseries et délires contrôlés ou non contrôlés des nouveaux hommes politiques authentiques carnassiers et véritables truands pour la plus part d’entre eux.
Il était une fois la révolution mais les hommes resteront toujours des Hommes même si la terre décide de changer de sens de rotation.
Bonne fête Paulette!
Fala 3acha fi Tounes man khanaha!
Jusqu’au 23 octobre 2011, les tunisiens se cherchaient tant bien que mal. Ils ne voulaient plus de Ben Ali mais ils ne savaient pas vers qui aller. Des puissances étrangères ont profité de cette situation incertaine pour placer des hommes et des femmes qui leur étaient fidèles. Les islamistes, faux patriotes et vrais vendus, ont raflé la la mise sans le moindre effort. La vraie révolution tunisienne a démarré donc le 23 octobre 2011, le jour de l’accession officielle des islamistes au pouvoir. Ce jour, les nahdhaouis ont défilé nus devant toute la Tunisie et ont montré leur vrai visage et leurs réelles intentions. Cette image moche a libéré toutes les autres mochetés du pays et a déclenché le combat contre toutes ces créatures malfaisantes.
La route du succès est semée d’embûches mais le chemin est bien tracé.
Fala 3acha fi Tounes man khanaha!
Bonne journée braves gens!
!..AH..
Ali Gannoun